Emile Fleurent
1865 - 1938
- Informations générales
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- Né le 30 janvier 1865 à Celles-sur-plaine (Vosges - France)
- Décédé le 25 mai 1938 à Le vésinet (Seine-et-Oise - France)
1865 - 1938
Né le 30 janvier 1865 à Calles-sur-Plaine (Vosges), mort le 25 mai 1938 au Vésinet (Seine-et-Oise).
Député des Vosges de 1906 à 1910.
Né dans une famille de tradition républicaine, Emile Fleurent embrassa la carrière scientifique. Docteur ès sciences en 1895, il fut, en 1899, à 34 ans, appelé par « la confiance du Président de la République et des corps savants » à la chaire de chimie industrielle du Conservatoire des Arts-et-Métiers.
Membre du Comité d'organisation et d'installation de l'Exposition universelle de 1900, membre et rapporteur du jury de cette exposition pour la classe des industries alimentaires, sa compétence en ces matières l'avait amené à siéger dans les commissions extra-parlementaires constituées auprès des ministères des finances, de l'agriculture et de la guerre pour étudier et améliorer la question de l'alimentation du soldat, et depuis 1900 il était membre permanent de, la commission d'hygiène industrielle de qui relevait, au ministère du commerce, la préparation des mesures concernant les maladies professionnelles et la salubrité du travail en atelier et en usine. Il appartint en outre au Conseil supérieur de l'agriculture.
L'expérience qu'il pouvait avoir acquise dans ces organismes et le choix unanime du congrès républicain démocratique des Vosges le poussèrent à solliciter les suffrages des électeurs de la première circonscription de Saint-Dié lors des élections générales législatives du 6 mai 1906, auxquelles l'indépendant Edmond Gérard ne se représentait pas. Il fut élu dès le premier tour de scrutin avec 6.758 voix sur 13.448 votants, contre 6.001 à Gérardin.
Il ne se représenta pas au renouvellement de 1910 et abandonna la carrière politique.
A la Chambre, où il siégea dans les rangs de la gauche radicale, il appartint aux commissions des douanes, du commerce et de l'industrie et de la commission d'enquête sur la catastrophe de l'léna.
A la tribune, la question du pain de troupe, l'introduction du vin dans la ration du soldat, mesure vers laquelle il incline au nom de cette science qui ne s'appelle pas encore la diététique, les mesures douanières furent les objets de ses interventions.
S'il abandonna la politique sur le plan national en renonçant désormais à se présenter à la députation, il continua à s'y intéresser sur le plan local en appartenant au Conseil général des Vosges.
Pendant la guerre, il s'occupa très activement du problème du pain pour les prisonniers de guerre.
Il mourut au Vésinet le 25 mai 1938, à l'âge de 73 ans.
Il était chevalier de la Légion d'honneur.