Dominique Forcioli
1838 - 1917
- Informations générales
-
- Né le 6 avril 1838 à Ajaccio (Corse - France)
- Décédé le 9 novembre 1917 à Ajaccio (Corse - France)
1838 - 1917
sénateur de 1883 à 1888, né à Ajaccio (Corse) le 6 avril 1838, était avocat à Constantine, lorsqu'il se présenta, aux élections législatives du 21 août 1881, comme candidat radical, dans la 1re circonscription de Constantine, où il échoua avec 1,676 voix, contre 2,805 données au député sortant, opportuniste, M. Thomson, et 218 à M. Louis Say. M. Thomson ayant opté pour la 2e circonscription de Constantine, les électeurs de la 1re circonscription, convoqués à nouveau le 4 décembre 1881, donnèrent la majorité au candidat opportuniste, M. Treille, avec 2,421 voix contre 2,298 à M. Forcioli. Lors de l'élection sénatoriale qui eut lieu le 7 octobre 1883, dans le département de Constantine, pour remplacer M. Lucet, décédé, M. Forcioli fut élu sénateur par 53 voix sur 97 votants, contre 44 à M. de Cerner, Il prit place dans le petit groupe de l'extrême gauche à la Chambre haute, soutint les ministères républicains, et se rallia à la politique inaugurée par le général Boulanger. Au renouvellement triennal du 5 janvier 1888, M. Forcioli échoua dans son département avec 89 voix contre 94 données à l'élu, M. Lesueur.
Né le 6 avril 1838 à Ajaccio (Corse), mort le 9 novembre 1917 à Ajaccio.
Sénateur de Constantine de 1883 à 1888.
Député de Constantine de 1889 à 1898.
Député de la Corse de 1905 à 1910.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 26.)
Aux élections générales du 22 septembre 1889, où il se présenta comme radical, socialiste et révisionniste, il est élu député de Constantine au premier tour avec 4.029 voix sur 6.106 votants et 9.950 inscrits, distançant largement ses quatre concurrents. Il siège à la commission de la marine et manifeste son opposition au général Boulanger.
Réélu aux élections du 20 août 1893, au premier tour, par 3.753 voix contre 2.895 à Givry sur 6.862 votants et 11.249 inscrits, il s'intéresse spécialement aux projets concernant l'exploitation des services maritimes et postaux avec la Corse et l'Algérie, à l'augmentation des crédits pour la colonisation et à l'administration de l'Algérie ; il insiste à son propos sur la nécessité de faire contrôler l'action du Gouvernement général par un organisme composé d'élus.
Aux élections générales du 8 mai 1898, il n'obtient que 4.885 voix 5.130 à Thomson, journaliste, qui est élu au premier tour. Il ne se présente pas aux élections de 1902. Mais l'élection partielle qui a lieu le 11 janvier 1902 pour remplacer M. Emmanuel Arène, élu sénateur de la Corse, lui permet de rentrer au Palais Bourbon comme député d'Ajaccio, avec 7.894 suffrages sur 9.730 votants et 23.972 inscrits. Il vote la loi qui ramène le service militaire à deux ans, la loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat.
Réélu au deuxième tour aux élections du 6 mai 1906 par 7.395 voix contre 5.718 à M. Casanelli d'Istria sur 13.141 votants et 23.897 inscrits, il est membre de la commission de réforme judiciaire.
Battu aux élections du 8 mai 1910 par M. Pugliesi-Conti, maire d'Ajaccio, il ne se représente pas aux élections du 26 avril 1914 et meurt le 8 novembre 1917 à Ajaccio, à l'âge de 79 ans.