Robert Fournier-Sarlovèze

1869 - 1937

Informations générales
  • Né le 14 janvier 1869 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 18 juillet 1937 à Compiègne (Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Oise
Groupe
Républicain progressiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Oise
Groupe
Entente républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Oise
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Oise
Groupe
Union républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 14 janvier 1869 à Paris, mort le 18 juillet 1937 à Compiègne (Oise).

Député de l'Oise de 1910 à 1914 et de 1919 à 1932.

Maire de Compiègne et conseiller général de l'Oise, Mortimer Fournier-Sarlovèze fut élu le 24 avril 1910, dès le premier tour, député de l'arrondissement de Compiègne par 12.260 voix contre 11.627 à M. Butin, député sortant radical. Sa profession de foi marquait justement son opposition à la politique suivie par les radicaux, et notamment à l'anticléricalisme, à la persécution religieuse et à l'impôt sur le revenu « juste dans son principe » mais « inquisitorial, vexatoire et arbitraire dans son application ».

Dès cette législature, il fut nommé membre des commissions de l'armée et de l'hygiène publique. Il se préoccupa essentiellement de défendre les intérêts des habitants de sa circonscription, et notamment d'obtenir des crédits destinés à secourir ceux qui avaient été victimes de calamités naturelles.

Il fut cependant battu aux élections des 26 avril et 10 mai 1914 par M. Butin qui lui reprenait son siège, au second tour, par 11.894 voix contre 11.820- 74 voix d'écart - bien qu'il ait été devancé au premier tour - 10.448 voix contre 11.392.

En novembre 1918, il fut réélu, étant arrivé avec 33.909 suffrages, en seconde position sur la liste d'union républicaine nationale ; il le fut également en mai 1922 où il fut, avec 35.681 voix, premier de la liste d'union républicaine et de concorde nationale, et en avril 1928, au second tour, avec 11.662 voix contre 9.461 à M. Vasseux, après avoir recueilli 10.720 suffrages dès le premier tour.

Dès son retour à la Chambre, il reprit sa place à la commission de l'hygiène ; il siégea en outre de 1919 à 1928 dans la commission des régions libérées, et de 1928 à 1932 dans la commission d'assistance et de prévoyance sociales. Il intervint à ce titre dans des discussions relatives aux dommages de guerre (1923) et dans la discussion d'une interpellation relative au chômage (1932).

Il ne se représenta pas aux élections législatives de 1932 et mourut à Compiègne le 18 juillet 1937, à l'âge de 68 ans.