Antoine, Pierre, Alfred, François Babaud-Lacroze

1846 - 1930

Informations générales
  • Né le 29 novembre 1846 à Confolens (Charente - France)
  • Décédé le 20 juin 1930 à Confolens (Charente - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 19 octobre 1890 au 14 octobre 1893
Département
Charente
Groupe
Républicain
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Charente
Groupe
Républicains
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Charente
Groupe
Républicains
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Charente
Groupe
Union démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Charente
Groupe
Union démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Charente
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Charente
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 29 novembre 1846, à Confolens (Charente), mort le 20 juin 1930, à Confolens.

Député de la Charente de 1890 à 1919.

Après avoir fait son droit à la Faculté de Poitiers, Antoine Babaud-Lacroze se fit inscrire au Barreau mais ne persévéra pas dans cette voie. En 1871, il était nommé Chef de Cabinet du Préfet de la Charente et, en 1873, du Préfet des Pyrénées-Orientales. Puis il revint dans son pays natal où il s'intéressa à la politique locale et au journalisme. C'est ainsi qu'il collabora aux Lettres Charentaises, à la Gironde de Bordeaux, à Poitiers-Universitaire. Il a enfin dirigé le Républicain Confolentais. Conseiller municipal, puis maire de Confolens, il entra au Conseil général de la Charente où il siégea jusqu'en 1924.

Il fut élu pour la première fois député de l'arrondissement de Confolens, à l'élection partielle du 19 octobre 1890, au premier tour de scrutin, en remplacement de M. Duclaud, décédé.

Il s'inscrivit au groupe des Républicains, siégea dans diverses commissions et présenta de nombreux rapports sur des projets d'intérêt local ; il prit part, en 1893, au débat sur un projet de loi tendant à réduire les taxes de chemins de fer sur le transport des denrées destinées à l'alimentation du bétail.

Réélu au premier tour de scrutin aux élections générales du 20 août 1893, il rapporta encore de nombreux projets d'intérêt local et se fit entendre dans la discussion des budgets des P.T.T. et des Finances de l'exercice 1897.

Il fut réélu au premier tour de scrutin aux élections générales du 8 mai 1898, siégea à la Commission des douanes, et outre plusieurs rapports d'intérêt local dont il s'était fait une spécialité, prit part au développement d'une interpellation sur certaines nominations dans l'ordre de la Légion d'honneur (1900). Ses électeurs lui renouvelèrent leur confiance aux élections générales du 27 avril 1902, toujours au premier tour de scrutin. Son activité de Rapporteur ne faiblit pas, mais il ne se manifesta pas à la tribune. Il appartenait à la Commission du suffrage universel et à la Commission des travaux publics et des chemins de fer.

Il fut réélu aux élections générales du 6 mai 1906, toujours au premier tour de scrutin. Membre de la Commission des postes et télégraphes et de la Commission du suffrage universel, il participa à la discussion d'un acte additionnel à la Convention postale franco-britannique de 1887, et à celle du budget de l'Instruction publique de l'exercice 1910.

Il retrouva son siège aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910, cette fois au deuxième tour de scrutin et siégea à la Commission des postes et télégraphes.

Les élections générales des 26 avril et 10 mai 1914 lui furent encore favorables au deuxième tour, et il retrouva son siège à la Commission des postes et télégraphes. Il présenta, en cette qualité, un rapport sur le fonctionnement de la poste aux armées.

Les élections générales du 16 novembre 1919, qui eurent lieu au scrutin de liste, lui furent fatales.

Il se retira dans sa ville natale où il mourut le 20 juin 1930.