Théobald Foy

1866 - 1942

Informations générales
  • Né le 8 mars 1866 à Chenu (Sarthe - France)
  • Décédé le 2 juillet 1942 à Chérigny (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche radicale-socialiste

Biographies

Né le 8 mars 1865 à Chérigny, commune de Chenu (Sarthe).

Député d'Indre-et-Loire de 1906 à 1910.

Théobald Foy appartenait à une famille qui s'illustra depuis la Révolution, tant dans la carrière des armes que dans la carrière parlementaire. Petit-fils du plus célèbre de ses membres, le général Foy, et de Théobald Piscatory, député sous la monarchie de Juillet et représentant sous la IIe République, ministre de France en Grèce et ambassadeur en Espagne, fils du colonel baron Maximilien Foy qui devait lui aussi devenir général, il naquit au château de Chérigny chez son grand-père Piscatory.

Son père résidant à Tours, ce fut au lycée de cette ville qu'il fit ses études. Sa position locale lui ouvrit en 1892 les portes du Conseil général d'Indre-et-Loire, où il représentera le canton de Château-la-Vallière. Quatre ans plus tard, il était élu maire de Couesmes et devait le rester pendant près de cinquante ans.

Il était en outre secrétaire de la commission départementale.

Ce fut la retraite volontaire d'Alfred Tiphaine, qui représentait la 2e circonscription de Tours depuis quinze ans, qui l'incita à briguer sa succession. Il fut élu dès le premier tour, le 6 mai 1906, avec une majorité aussi confortable que celle de son prédécesseur, par 13.575 voix sur 22.969 votants contre 5.155 à Restiaux et 3.939 à Beaumont. Mais au renouvellement général du 26 avril 1910 la situation était renversée et Emile Faure était élu avec 10.480 voix sur 20.502 votants, alors qu'il rassemblait lui-même 7.632 suffrages. Il renonça dès lors à la carrière parlementaire.

Partisan de l'application libérale de la loi de séparation, d'une réforme financière « accomplie avec prudence » et de la réglementation du contrat de travail, il marquait son hostilité à de « nouvelles aventures d'expansions coloniales » et appelait de ses vœux le rétablissement du scrutin de liste.

Il siégea dans les rangs de la gauche radicale-socialiste et appartint à la commission des travaux publics et des chemins de fer en 1906 et en 1907 à celle de la crise viticole : il préféra se pénétrer des travaux de l'Assemblée plutôt que d'en infléchir le cours en montant à la tribune.

Théobald Foy qui s'était beaucoup occupé d'assurance, avait créé une maternité secrète à l'Hospice général de Tours. Collaborateur assidu de la Dépêche du Centre, il avait, en 1895, publié un ouvrage remarqué : De la décentralisation.



Né le 8 mars 1865 à Chérigny, commune de Chenu (Sarthe)

Décédé le 2 juillet 1942 à Chérigny

Député d'Indre-et-Loire de 1906 à 1910

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1730)

Théobald Foy meurt dans son village natal, le 2 juillet 1942, à l'âge de 77 ans.