Achille, Gabriel, Louis Adam
1859 - 1914
Né le 1er décembre 1859 à Boulogne-sur-Mer, mort à Paris (8e) le 15 décembre 1914.
Député du Pas-de-Calais de 1889 à 1906.
Achille Adam descendait d'une vieille famille de banquiers boulonnais. Son grand-oncle, M. Alexandre Adam, fut président du conseil général du Pas-de-Calais et maire de Boulogne de 1830 à 1848. Durant l'exercice de ces mandats il améliora le port de Boulogne et encouragea le développement de l'agriculture dans son département. Son grand-père fut également maire de Boulogne sous l'Empire et président du tribunal de commerce. Enfin, son père, M. Achille Adam-Fontaine, décédé en 1887 fut conseiller général de Boulogne et député du Pas-de-Calais de 1871 à 1877 et de 1885 à 1887.
Achille Adam se présenta aux élections générales législatives de 1889 au siège laissé vacant par son père, et fut élu au 2e tour de scrutin, le 6 octobre, par 8.604 voix contre 7.300 à M. Baudelocque, conseiller général, républicain.
Il s'intéressa surtout, durant cette législature, à l'établissement du tarif général des douanes (1891).
Aux élections générales du 20 août 1893, il battit à nouveau son précédent concurrent M. Baudelocque, au premier tour de scrutin, par 9.686 voix contre 6.885.
En 1896 il participa à la discussion d'une convention entre l'Etat et la Compagnie des chemins de fer du Nord pour l'exploitation du service maritime postal entre Calais et Douvres.
Réélu aux élections générales du 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, par 9.610 voix contre 7.844 à M. Lemaître, on l'entendit au cours des débats sur le budget de 1902, plaider la cause des demi-soldes et des pensionnés.
Aux élections générales du 27 avril 1902, il triompha encore de M. Lemaître, au premier tour de scrutin, par 10.367 voix contre 8.677. Il intervint en faveur des marins et des petits chalutiers du littoral de la Manche (1903) ; des marins de l'arrondissement de Boulogne victimes du chômage et de la mévente du poisson (1904) ; et des pensions des inscrits maritimes (1904). Il était inscrit au groupe des « Ralliés ».
Il ne se représenta pas en 1906, abandonna la vie politique et mourut à Paris dans son appartement de l'avenue de l'Alma, le 15 décembre 1914. Il fut inhumé à Boulogne-sur-Mer.