Louis Gallicher
1814 - 1885
- Informations générales
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- Né le 10 septembre 1814 à Lissay-lochy (Cher - France)
- Décédé le 25 février 1885 à Vierzon (Cher - France)
1814 - 1885
Représentant en 1871, né à Lissay-Lochy (Cher) le 10 septembre 1814, mort à Vierzon (Cher) le 25 février 1885, il fut élève de l'Ecole centrale, en sortit comme ingénieur civil, et dirigea successivement, dans le département du Cher, les forges de Rigny, de Rozières et de Bourges.
Membre de la Société d'agriculture (1846), vice-président du comice agricole de Bourges, maire de Lissay (1851-1855), puis conseiller municipal de Bourges (1855-1870), il fut porté, lors des élections du 8 février 1871 à l'Assemblée nationale, sur la liste des candidats conservateurs, et élu représentant du Cher, le 6e sur 7, par 50,310 voix (76,432 votants, 95,825 inscrits). Il vota d'abord avec le centre droit, puis il se rapprocha en quelques circonstances du centre gauche, et finit par se faire inscrire à ce dernier groupe. Sans paraître à la tribune, M. Gallicher se prononça :
- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre le retour à Paris,
- contre la démission de Thiers au 24 mai,
- pour la prorogation des pouvoirs du maréchal,
- pour l'état de siège;
il s'abstint dans le vote sur la loi des maires, et vota:
- pour l'amendement Wallon,
- contre l'amendement Pascal Duprat
- et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.
Après la législature, M. Gallicher, qui avait été renommé maire de Lissay en mai 1871, ne se représenta pas aux élections qui suivirent. Il se retira à Vierzon, où il mourut. On a de lui: Notes et renseignements sur les forges du Berry (1841); Le Cher agricole et industriel (1870), etc.