René-François Gautier
1851 - 1936
Député de 1880 à 1885, né à Aigre (Charente) le 25 avril 1852, fils de Louis Gautier, il fut élu en remplacement de son père, démissionnaire, député de l'arrondissement de Ruffec (Charente), le 29 février 1880, par 7,277 voix (14,278 votants, 16,879 inscrits), contre 6,876 voix à M. Emile Barilier, républicain.
Il alla siéger à la Chambre sur les bancs de l'Appel au peuple et s'associa aux derniers votes de la minorité conservatrice, notamment contre l'amnistie et contre les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion.
Réélu, le 21 août 1881, par 7,969 voix (14,856 votants, 17,057 inscrits), contre 6,797 voix à M. Barilier, il se prononça contre les ministères Gambetta et J. Ferry, contre la politique coloniale, etc., et ne se représenta pas aux élections générales du 4 octobre 1885.
Conseiller général du canton d'Aigre.
Né le 25 avril 1851 à Aigre (Charente), mort le 30 août 1936 à Paris.
Député de la Charente de 1880 à 1885 et de 1893 à 1898.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY. Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 141.)
Il ne se représenta pas aux élections générales de 1889.
Candidat lors de l'élection partielle organisée dans la circonscription de Ruffec à la suite du décès de John de Champvallier, il fut battu le 27 avril 1890, au second tour de scrutin, par le candidat républicain Eugène Duportal (6.799 voix contre 7.051).
Lors des élections générales de 1893, il se présenta en qualité de rallié dans le même arrondissement et se heurta au même adversaire. Il fut élu le 3 septembre, au scrutin de ballottage, par 6.979 voix contre 6.527 (16.225 inscrits, 13.593 votants).
Durant la législature qui suivit, il s'abstint de toute participation aux débats mais déposa un projet de résolution tendant à la révision des lois constitutionnelles, dans lequel il demandait l'élection du Président de la République et des deux Chambres au suffrage universel direct ainsi que le droit, pour le peuple, de se prononcer par son vote sur les lois constitutionnelles.
Il laissa s'écouler trois législatures avant de solliciter un nouveau mandat.
Battu lors des élections de 1910, au second tour de scrutin, par le député sortant Maurice Raynaud (5.631 voix contre 7.382), il ne devait plus faire acte de candidature.
Il mourut le 30 août 1936 à Paris, âgé de 85 ans.