François Gerboud

1881 - 1949

Informations générales
  • Né le 19 mars 1881 à Voreppe (Isère - France)
  • Décédé le 24 octobre 1949 à Grigny (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Rhône
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Né le 19 mars 1881 à Voreppe (Isère).

Député du Rhône de 1924 à 1928.

Issu d'une famille dauphinoise, F. Gerboud fit des études d'ajusteur-mécanicien à l'école nationale professionnelle de Voiron, puis entra comme mécanicien à la compagnie du P.L.M. en 1906. 11 fut révoqué lors des grèves de mai 1920.

Il devint conseiller municipal à Grigny en 1919, puis adjoint au maire.

Le 11 mai 1924 il se présenta aux élections législatives dans le Rhône et fut élu sur la liste du cartel des gauches, conduite par Edouard Herriot, avec 110.114 voix sur 194.916 votants.

A la Chambre il s'inscrivit au groupe du parti socialiste.

Membre des commissions de l'hygiène, des pensions, des travaux publics et d'Alsace-Lorraine, il s'intéressa aux questions syndicales et sociales, mais son activité parlementaire fut réduite. Il prit part à la discussion d'interpellations relatives à la réintégration des cheminots révoqués en 1926, et à la discussion du budget de 1928, au cours de laquelle il préconisa l'usage d'un dispositif destiné à améliorer la sécurité dans la marche des trains.

Il ne se représenta pas aux élections du 22 avril 1928.



Né le 19 mars 1881 à Voreppe (Isère)

Décédé le 24 octobre 1949 à Grigny (Rhône)

Député du Rhône de 1924 à 1928

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1822)

François Gerboud accomplit son mandat de maire de Grigny, dans l'agglomération lyonnaise, qu'il détient depuis 1925 jusqu'en 1941.

Aux élections législatives de 1928 marquant le retour au scrutin d'arrondissement, François Gerboud fut le candidat socialiste dans la 11e circonscription de Lyon, il devance le candidat communiste, mais il est loin derrière Jean-Baptiste Delorme, candidat de la Fédération républicaine qui sera élu et Jean-Marie Fil-Ion, radical-socialiste, député sortant, pour lequel il se désiste en vain.

Après la Libération, il se présente aux élections à la seconde Assemblée nationale constituante, en cinquième position sur la liste du Mouvement républicain populaire, qui, avec 55 235 suffrages sur 277 754 suffrages exprimés, obtient deux sièges. Il abandonne alors la vie politique.

Il meurt à Grigny, le 24 octobre 1949, à l'âge de 68 ans.