Roger, Maurice Gillot

1911 - 1997

Informations générales
  • Né le 12 juin 1911 à Paris (Seine - FRance)
  • Décédé le 28 mai 1997 à Lormes (Nièvre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 12 septembre 1946 au 27 novembre 1946
Département
Nièvre
Groupe
Communiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)


Né le 12 juin 1911 à Paris

Membre de la seconde Assemblée nationale constituante (Nièvre)

Roger Gillot est né à Paris, dans le 13e arrondissement, le 12 juillet 1911.

Cultivateur dans le Morvan, il est le responsable de la Confédération générale des paysans travailleurs de la Nièvre. Militant communiste, il collabore au journal La Terre et se présente sans succès au Conseil général en 1937 dans le canton de Lormes.

Il participe activement à la Résistance. Il est arrêté en 1944 par la Gestapo, il est torturé et déporté à Dachau.

Libéré en mai 1945 il se présente, dans son département, aux élections du 2 juin 1946 pour la seconde Assemblée nationale constituante, après avoir été candidat sans succès à la première.

Il figure en troisième position sur la liste du Parti communiste qui recueille 40 635 voix sur 125 367 suffrages exprimés. Les autres voix se répartissent entre les listes MRP (32 860 voix), SFIO (27 682), PRL (16 385) et RGR (7 805).

Deux des quatre sièges de députés du département sont attribués respectivement aux listes communiste et MRP qui ont obtenu un nombre de voix supérieur au quotient électoral. Les deux autres sont emportés, selon la règle de la plus forte moyenne, par le candidat figurant en tête de la liste SFIO et le second de la liste PC.

Roger Gillot accède toutefois à l'Assemblée nationale en raison du décès du député sortant Louis Bernard qui conduisait la liste PC. Son élection est validée le 20 septembre 1946.

Il est nommé membre de la Commission de l'équipement national et de la production.

Il participe à la discussion du projet de loi portant ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1946, à l'occasion des débats relatifs à la reconstruction des ouvrages dans la Nièvre.

Roger Gillot est à nouveau candidat aux élections législatives du 10 novembre 1946, dans le département dont il est député sortant. Cette fois encore, il figure en troisième position sur la liste du Parti communiste. Cette liste, qui obtient 39 909 voix sur 118 547 suffrages exprimés, n'a qu'un élu. Les trois autres sièges de la circonscription sont attribués respectivement à la liste d'action et d'unité républicaine conduite par François Mitterrand (30 080 voix), à la liste SFIO (28 509 voix) et à la liste MRP (20 049 voix).

Roger Gillot se représentera à plusieurs reprises sans succès au conseil de la République (1948, 1952), et à l'Assemblée nationale (1956, 1958).