Jean Ginet

Né le 31 décembre 1881 à Châbons (Isère).

Député de l'Isère de 1936 à 1942.

Hôtelier à Châbons localité de l'arrondissement de La-Tour-du-Pin, et exploitant d'une petite propriété, Jean Ginet mit très tôt ses convictions républicaines au service des affaires publiques puisqu'il est conseiller d'arrondissement dès 1914.

Après la Grande guerre, qui lui valut la Croix de guerre, il devint en 1919 maire de Châbons et fut élu conseiller général du Grand Lemps en 1931 ; il conserva ces deux mandats jusqu'à sa mort.

Sollicité en 1936 par le parti radical et radical-socialiste auquel il appartient. Il se présente aux élections générales législatives du 26 avril 1936 dans la 1re circonscription de la Tour-du-Pin et fut élu au second tour de scrutin, le 3 mai 1936, par 8.572 voix sur 14.420 votants, contre 5.736 voix à M. Brocard, député sortant, patronné par l'alliance démocratique, qui arrivait en tête au premier tour (5.736 voix contre 5.144 sur 16.850 votants).

Dans sa profession de foi, il déclare n'avoir accepté d'être candidat « qu'avec la seule ambition de servir à la fois la République et notre Dauphiné » et pour défendre le programme du parti radical et radical-socialiste.

Appartenant à la commission de l'Alsace et de la Lorraine et à la commission du commerce et de l'industrie, Jean Ginet se cantonna dans son rôle de commissaire et n'intervint pas en séance publique.

Il suivit les directives du groupe radical et radical-socialiste auquel il appartenait, votant les grandes lois sociales de la législature.

Au congrès de Vichy, le 10 juillet 1940, il accorda au maréchal Pétain les pouvoirs constituants.