Théophile, Jean, Eloi Goujon

1835 - 1902

Informations générales
  • Né le 1er décembre 1835 à Gauriac (Gironde - France)
  • Décédé le 2 avril 1902 à Gauriac (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Gironde
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 2 avril 1902
Département
Gironde
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1er décembre 1835 à Gauriac (Gironde), mort le 2 avril 1902 à Gauriac.

Député de la Gironde de 1893 à 1902.

Conseiller de préfecture de la Gironde et même vice-président de ce conseil, il fut deux fois révoqué de ses fonctions par le gouvernement du 24 mai 1873 et par celui du 16 mai 1877. Deux fois réintégré, il donna sa démission en juillet 1889 pour se présenter avec succès au Conseil général. Il fut également maire de Gauriac.

Après un échec aux élections législatives de 1889 où son concurrent, Alcée Froin, boulangiste, obtint moins de 500 voix d'avance sur lui, il fut élu député en 1893, au second tour, par 7.395 voix contre 5.805 à ce même adversaire.

Son action, au cours de son premier mandat, lui gagna la confiance de ses électeurs puisque en 1898 il fut réélu au premier tour par 7.652 voix contre 5.470 au marquis de Luppé et 2.013 à Gireau, sur 15.345 votants.

Il était inscrit comme progressiste.

Propriétaire dans la région bordelaise, il ne pouvait se désintéresser du problème viticole. Au sein du Conseil général, il mena la lutte contre l'introduction de vins d'Espagne ; au Parlement, il fut membre en 1901 de la commission relative à la crise viticole.

Soucieux de la consolidation de la IIIe République, partisan d'un gouvernement fort et de la stabilité ministérielle, il fit partie de la commission d'enquête sur le Panama en 1897, intervint en 1901 lors de la discussion des projets de résolution concernant la déchéance de Paul Déroulède et Marcel Habert.

Favorable à la diminution des charges publiques et à une politique d'économies, il fut le rapporteur des projets de loi portant règlement définitif des budgets de 1887 et 1889. Président et rapporteur de la commission de la comptabilité, il se consacra à la fixation et au règlement définitif des comptes de la Chambre des députés de 1897 à 1901.

Il fut également membre de diverses commissions, notamment de la commission relative aux justices de paix (1894) lors de son premier mandat ; de la commission de la réforme judiciaire, de la commission de la marine ; de la commission des voies navigables et des ports maritimes lors de son second mandat.

Il mourut, en cours de mandat, à Gauriac le 2 avril 1902, à l'âge de 66 ans.

Il était chevalier de la Légion d'honneur.