Robert Millin de Grandmaison

1896 - 1982

Informations générales
  • Né le 5 mai 1896 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 6 août 1982 à Paris (Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 11 juin 1933 au 31 mai 1936
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Républicain et social
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Républicains indépendants et d'action sociale

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né à Paris le 5 mai 1896.

Député de Maine-et-Loire de 1933 à 1942.

Robert de Grandmaison est le fils aîné du baron Georges de Grandmaison, député puis sénateur du Maine-et-Loire. Il fit ses études au collège Stanislas puis, après la démobilisation en 1918, a la faculté de droit de Paris où il obtint son doctorat en droit en 1922.

Pendant la guerre de 1914-1918, qu'il termina comme sous-lieutenant d'artillerie, il fut blessé prés de Craonne le 11 avril 1917 et fit l'objet d'une brillante citation.

Le 14 mai 1922 les électeurs du canton de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) lui confièrent le mandat de conseiller général. Il fut à cette époque le plus jeune conseiller général de France. Il conserva son mandat pendant vingt-trois ans sans interruption.

Le 11 juin 1933 Robert de Grandmaison fut élu au premier tour député de l'arrondissement de Saumur au siège laissé vacant par son père, élu sénateur le 26 mars et démissionnaire de son mandat de député le 5 avril 1933. Il obtint 12.182 voix contre 7.176 à M. Amy sur 20.554 votants.

Il est réélu au premier tour le 26 avril 1936 par 12.928 contre 3.742 à M. Richard (radical-socialiste) sur 20.726 votants.

A la Chambre Robert de Grandmaison était membre du groupe des républicains indépendants et d'action sociale. Il fait partie de la commission de l'armée et, à ce titre, il accomplit de nombreuses missions. Il appartenait aussi à la commission de l'administration générale, départementale et communale et à la commission des postes, télégraphes et téléphones. Il fut élu secrétaire du bureau de la Chambre des députés le 4 juin 1936 et réélu le 12 janvier 1937 et le 11 janvier 1938.

Dans ses interventions il manifestait beaucoup d'intérêt aux problèmes de l'armée, aux bouilleurs de cru et à la viticulture.

En 1937, le gouvernement le désigna, au titre de descendant du maréchal Lobau, aide de camp de Napoléon Ier, pour représenter la France à l'inauguration d'une exposition organisée à Kaunas, en Lithuanie, en souvenir du passage de la Grande Armée.

Le 14 février 1939 il interpelle le gouvernement sur sa politique agricole (son interpellation est à joindre à celles de 52 autres députés).

En 1939-1940 il remplit de nombreuses missions sur divers secteurs du front, ainsi qu'en Syrie. Il fut en outre chargé par la commission de l'armée de deux rapports, l'un concernant la formation des légions polonaises et tchécoslovaques sur le territoire français et l'autre sur l'organisation par la Suisse du bureau postal international de Bâle et de l'agence centrale des prisonniers de guerre à Genève.

Le 10 juillet 1940 à Vichy il vote en faveur de la modification constitutionnelle demandée par le maréchal Pétain.

Décoré de la Croix de guerre 1914-1918, il est officier de la Légion d'honneur.



Né le 5 mai 1896 à Paris

Décédé le 6 août 1982 à Paris

Député de Maine-et-Loire de 1933 à 1942

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1875)

Robert de Grandmaison conserve jusqu'en 1945 son mandat de conseiller général de Maine-et-Loire.

En 1945, il publie une étude historique sur « Les Constitutions françaises et la représentation parlementaire du Saumurois au cours de XIXe siècle ».

En 1947, le Pape le nomme commandeur de l'ordre du Saint Grégoire le Grand pour son action auprès des pouvoirs publics, en faveur de l’œuvre de Saint Louis des Français de Jérusalem.

Rendu inéligible en raison de son vote du 10 juillet 1940, il ne peut se présenter aux élections qui suivent la Libération.

Ce n'est qu'en 1956 qu'il postule à nouveau un mandat de député : il se présente sur la liste d'Union des Indépendants-paysans et des Républicains nationaux, en deuxième position. Il obtient 26 977 voix sur 254 739 suffrages exprimés et n'est pas élu.

La même année, il est promu officier de la Légion d'honneur à titre militaire et reçoit cette distinction des mains du maréchal Juin.