Auguste, Jean, Jacques, Martin Balsan

1836 - 1896

Informations générales
  • Né le 6 juin 1836 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 2 mai 1896 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Indre
Groupe
Centre droit

Biographies

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Paris, le 6 juin 1836, grand manufacturier, fabricant de draps à Châteauroux, chevalier de la Légion d'honneur, ancien juge au tribunal de commerce et conseiller général, il fut élu, le 8 février 1871, par les conservateurs de l'Indre représentant à l'Assemblée nationale, le 1er de la liste, avec 48,980 voix sur 58,022 votants, et 79,482 inscrits.

« Son élection à l'assemblée, écrivait en 1875 M. Jules Clère dans la Biographie des députés, a été son début politique, début peu brillant du reste, car M. Balsan semble n'avoir eu jusqu'ici qu'un but, qu'il a du reste complètement atteint, celui de faire ignorer son existence. »

D'abord membre de la réunion Feray (républicains conservateurs) et du groupe Target, dont le concours fit l'appoint de la majorité de droite, le 24 mai, pour l'adoption de l'ordre du jour Ernoul et le renversement de Thiers, il s'inscrivit plus tard au centre droit; il vota toujours d'accord avec la droite:

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour la prorogation des pouvoirs du maréchal,
- pour l'état de siège,
- pour la loi des maires,
- pour le ministère de Broglie,
- contre le retour du Parlement à Paris,
- contre la dissolution
- et contre l'amendement Wallon (30 janvier 1875).

Il vota, le 25 février, pour l'ensemble des lois constitutionnelles.


Né le 6 juin 1836 à Paris, mort le 2 mai 1896 à Paris, Représentant de l'Indre à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 147.)

Il fut battu aux Élections générales législative de 1876, dans la première circonscription de Châteauroux, au 2e tour de scrutin, par M. Bottard, alors qu'il était largement en tête au premier tour, et que son concurrent arrivait par contre bon dernier.

Il ne fit plus acte de candidature, et se consacra à nouveau à la gestion de ses affaires.

Il mourut à Paris le 2 mai 1896 dans son appartement de la rue de la Baume.