Gustave Guérin

1873 - 1949

Informations générales
  • Né le 20 octobre 1873 à Saint-hilaire-du-harcouët (Manche - France)
  • Décédé le 10 février 1949 à Saint-hilaire-du -harcouët (Manche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Manche
Groupe
Entente républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Manche
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Manche
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Manche
Groupe
Fédération républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 22 janvier 1937
Département
Manche
Groupe
Fédération républicaine de France

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1936 au 1er janvier 1941

Biographies

Né le 20 octobre 1873 à Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche).

Député de la Manche de 1919 à 1936.

Sénateur de la Manche de 1936 à 1941.

Gustave Guérin était fils de pharmacien. Il fit, au collège de Saint-Hilaire-du-Harcouët, au lycée de Caen, puis à l'école supérieure de pharmacie de Paris, des études que couronna le diplôme de pharmacien de 1re classe.

Il siégea au conseil municipal de Saint-Hilaire en 1900, commune dont il fut maire ultérieurement, puis au Conseil général de son département en 1907, ce dernier mandat lui ayant été renouvelé pendant plus de trente ans.

C'est après la première guerre mondiale, le 16 novembre 1919, qu'il entre pour la première fois à la Chambre des députés, recueillant, sur la liste d'union nationale républicaine, 60.346 voix.

Les électeurs de sa circonscription de Mortain lui témoignèrent la même fidélité que ceux de son canton puisqu'il fut réélu à la Chambre le 11 mai 1924, avec 61.167 voix sur 89.070 votants, dernier de la liste d'union nationale républicaine ; le 22 avril 1928, dans la circonscription de Mortain, par 9.835 voix sur 11.670 votants, sans adversaire ; le 1er mai 1932 avec 8.916 voix sur 11.486 votants contre 600 à Hannequin et 303 à Cadiou et le 26 avril 1936, par 7.480 voix sur 11.895 votants contre 2.257 à Sequart et 1.438 à Leroux. En 1919, il s'y inscrivit sous l'étiquette de l'entente républicaine démocratique, en 1924 de l'union républicaine démocratique, puis en 1932 de la fédération républicaine. Son activité de député fut axée sur les questions commerciales - respect du domicile, loyers, chiffre d'affaires - auxquelles il consacra plusieurs rapports non dénués d'intérêt, ainsi que sur les problèmes plus particuliers aux bouilleurs de cru. Il combattit la taxation des farines qui lui paraissait aussi dangereuse qu'inopérante. Membre de la commission du commerce, de la commission d'administration générale, départementale et communale, il devait accéder à la vice-présidence de la commission des marchés et spéculations.

Le décès de M. Dudouyt, sénateur de la Manche, infléchit sa carrière politique. Le courant populaire, soutenu et avivé par Le Courrier de la Manche, le porta à la Haute Assemblée. Le 20 décembre 1936, il fut élu, en effet, sénateur au premier tour de scrutin par 894 voix sur 1.152 votants. Il siégea jusqu'en 1940 à la commission d'administration générale, départementale et communale.

Il ne prit pas part au vote du 10 juillet 1940 au Congrès de Vichy.

Titulaire de la médaille du combattant et commandeur de l'Étoile de Roumanie.



Né le 20 octobre 1873 à Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche)

Décédé le 17 janvier 1951 à Paris

Député de la Manche de 1919 à 1936

Sénateur de la Manche de 1936 à 1941

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1899)

Gustave Guérin ne prend pas part au vote du 10 juillet 1940.

Durant l'occupation, il exprime des sentiments favorables au pouvoir en place, ce qui lui vaut d'être écarté de la vie publique à la Libération.