Charles Guilhaumon

1876 - 1950

Informations générales
  • Né le 25 juin 1876 à Puisserguier (Hérault - France)
  • Décédé le 25 mars 1950 à Montpellier (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Hérault
Groupe
Républicain socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Hérault
Groupe
Radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Hérault
Groupe
Indépendants de gauche

Biographies

Né le 25 juin 1876 à Puisserquier (Hérault).

Député de l'Hérault de 1919 à 1932.

Docteur en droit ès-sciences économiques, commissaire contrôleur des sociétés, d'assurances,, puis avocat à la Cour de Paris, le viticulteur Charles Guilhaumon était maire de Puisserquier et conseiller général de l'Hérault. Capitaine aviateur pendant la guerre, ancien chef de cabinet du ministre du Travail, président de l'Aéro-club du Midi, il était commandeur de la Légion d'honneur et avait reçu la Croix de guerre, Après la guerre, il se présenta pour la première fois aux élections législatives qui, le 16 novembre 1919, eurent lieu au scrutin de liste départemental ; il fut élu sur la liste d'union républicaine d'action économique et sociale avec 29.339 voix sur 139.340 inscrits, 88.094 votants ; il y avait 51.246 abstentions, 87.258 suffrages exprimés ; le quotient électoral était de 12.465 suffrages.

A la Chambre, il appartint au groupe républicain socialiste ; il participa à diverses commissions notamment à l'agriculture, à celle du commerce et de l'industrie. Il intervint essentiellement sur les questions aéronautiques et sur le mode d'élection des députés ; à cet égard il est persuadé de l'incompatibilité entre le scrutin à la proportionnelle et le régime parlementaire ; celui-ci est, dit-il, la consécration de l'idée majoritaire. Éventuellement, il accepterait un scrutin de liste majoritaire pur et simple à deux tours ; mais en réalité il préfère le scrutin uninominal à deux tours qui assure seul l'indépendance de l'élu.

Réélu le 11 mai 1924 sur la liste du cartel des gauches qui obtint la majorité absolue, il recueillit 72.681 voix sur 135.915 inscrits, 110.768 votants ; il y avait 25.149 abstentions. Membre du groupe radical et radical-socialiste, il collabora au travail, en particulier, de la commission des armées et à celui de la commission des mines. Il déposa au cours de cette législature une proposition de loi sur l'élection des députés où il reprit les grands thèmes de l'intervention qu'il avait faite sous la précédente législature ; l'on peut aussi noter sa proposition de loi qui tendait à l'augmentation du stock métallique or de la Banque de France ; il s'inquiétait du problème de l'assainissement financier et de l'amortissement de la dette publique, ce qui l'amenait à souhaiter la création -d'une caisse d'amortissement autonome.

Charles Guilhaumon, candidat dans la 1re circonscription de Béziers, fut de nouveau élu lors des élections au scrutin uninominal à deux tours le 29 avril 1928 : au premier tour, le 22 avril 1928, il obtint 6.185 voix contre 5.491 à Baylet sur 21.518 inscrits et 16.238 votants ; au deuxième tour, Charles Guilhaumon recueillit 8.289 voix contre 7.679 à Baylet sur 21.518 inscrits et 16.921 votants.

Il appartint, à la Chambre, au groupe des indépendants de gauche ; il fut membre notamment de la commission des armées et de la commission de l'aéronautique ; ses propositions de loi portèrent essentiellement sur le personnel de l'armée ; de plus, s'inquiétant de la « lente mais progressive dépopulation » de la France, il proposa d'accorder la pension à partir de 60 ans à toute personne française et à tout Français veuf ayant élevé au moins trois enfants jusqu'à l'âge de 16 ans. Il aurait souhaité aussi que l'on créât des sous-secrétariats d'Etat dans tous les départements ministériels car, partisan de la stabilité ministérielle, il considérait que « lorsqu'un sous-secrétaire d'Etat serait devenu un technicien, on pourrait le maintenir à la tête de ses services tout en modifiant la direction politique du cabinet ».

Charles Guilhaumon se présenta aux élections de 1932 mais il ne fut pas réélu, les électeurs ayant porté leurs suffrages sur Baylet, le candidat malheureux des élections de 1928.



Né le 25 juin 1876 à Puisserguier (Hérault)

Décédé le 25 mars 1950 à Montpellier (Hérault)

Député de l'Hérault de 1919 à 1932

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1911, 1912)

Charles Guilhaumon meurt à Montpellier le 25 mars 1950, à l'âge de 73 ans.