Gustave Hainsselin

1835 - 1925

Informations générales
  • Né le 9 février 1835 à Airion (Oise - France)
  • Décédé le 24 septembre 1925 à Saint-just-en-chaussée (Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Oise
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Oise

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 9 février 1835 à Airion (Oise), mort le 24 septembre 1925 à Saint-Just-en-Chaussée (Oise).

Député de l'Oise de 1889 à 1898.

Ingénieur civil, Gustave Hainsselin débuta dans cette carrière par la construction de ponts en Pologne russe, pour le chemin de fer de Saint-Pétersbourg à Varsovie. Revenu en France en 1861, il fut chargé de la construction du pont de Scorff, dans le port militaire de Lorient. Il réalisa d'importants travaux en France, en Italie, en Russie, en Hollande ; parmi les plus remarquables, on peut citer la construction des piles du grand viaduc de 1.700 mètres de long de Moerdijck en Hollande, ouvrage situé 33 mètres au-dessous du niveau de la mer.

Rentré définitivement en France en 1875, il se retire à Saint-Just ; après le 16 mai, il est élu conseiller d'arrondissement sur une profession de foi républicaine, puis conseiller général en 1877.

En 1889, candidat aux élections législatives, il rédige une circulaire dans laquelle il se prononce notamment « contre toute tentative de révolution ; pour une politique d'affaire, de réforme de l'impôt foncier, de protection du commerce et de l'agriculture ». Il est pour une politique libérale mais ferme, contre une révision constitutionnelle.

Elu par 11.007 voix contre 9.135 à son adversaire, M. de Chatenay, il fut membre de la commission des chemins de fer pour laquelle il rapporte de nombreux projets de loi tendant à l'établissement de lignes de chemin de fer d'intérêt local. Il rapporte également de nombreuses pétitions.

Réélu en 1893, au deuxième tour, par 10.040 voix contre 7.207 à son même adversaire, M. de Chatenay, il continue de siéger au sein de la commission des chemins de fer et de rapporter en son nom de nombreux projets. Il fut également président du 10e Bureau.

Il ne se représenta pas aux élections de 1898.

II mourut nonagénaire le 24 septembre 1925 à Saint-Just où il s'était retiré.