Paul Harter

1897 - 1970

Informations générales
  • Né le 23 janvier 1897 à Uckange ( - District de Moselle - Empire allemand)
  • Décédé le 16 mars 1970 à Forbach (Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Moselle
Groupe
Indépendants d'action populaire

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 23 janvier 1897 à Uckange (District de Moselle, Empire allemand).

Député de la Moselle de 1936 à 1942.

Employé aux mines, maire de Forbach à partir d'octobre 1934, délégué du Souvenir français, Harter se présente pour la première fois aux élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936 dans la circonscription de Forbach. Il fut élu au premier tour où sur 15.524 inscrits, 13.449 votants, il obtint 6.629 voix contre 4.522 à Hoffman, 1.011 à Doeblé, député sortant, 883 à Lam et 404 divers et nuls.

Il s'était présenté sous l'étiquette « conservateur chrétien social » sur la liste d'union républicaine lorraine. A la Chambre, il s'inscrivit au groupe indépendant d'action populaire. Il fut membre des commissions de l'Alsace-Lorraine et des mines. Soit par ses rapports, soit par ses interventions, il manifesta l'intérêt qu'il portait aux chemins de fer d'Alsace-Lorraine, aux titulaires de rentes d'assurances sociales et aux retraités ainsi qu'aux réfugiés.

Au cours de l'exode de 1940, il fut évacué avec la municipalité de sa ville à Angoulême.

Au Congrès de Vichy, le 10 juillet 1940, il accorda les pleins pouvoirs demandés par le maréchal Pétain.



Né le 23 janvier 1897 à Uckange (District de Moselle, Empire allemand)

Décédé le 16 mars 1970 à Forbach (Moselle)

Député de la Moselle de 1936 à 1942

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VI, p. 1940)

Évacué en Charente en 1939, Paul Harter revient à Forbach après la débâcle. Expulsé par l'occupant. Il regagne alors Angoulême, où il avait installé la municipalité de Forbach, et s'y fixa jusqu'à la Libération.

Après avoir connu un échec comme candidat MRP aux premières élections municipales suivant la Libération, il se retire de la vie politique et retrouve son emploi d'ingénieur aux mines de la Sarre.

Il décède à Forbach le 16 mars 1970, à l'âge de 73 ans.