Urbain de Hercé

1861 - 1918

Informations générales
  • Né le 1er mai 1861 à Izé (Ille-et-Vilaine - France)
  • Décédé le 7 janvier 1918 à Montenay (Mayenne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Mayenne
Groupe
Action libérale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Mayenne
Groupe
Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 janvier 1918
Département
Mayenne
Groupe
Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1er mai 1861 à Izé (Ille-et-Vilaine), mort le 7 janvier 1918 à Montenay (Mayenne). Député de la Mayenne de 1906 à 1918.

Appartenant à une excellente famille, l'importance de ses propriétés foncières lui ouvrit tout naturellement la mairie de Montenay où il succéda à son père. Son intérêt et sa compétence pour les questions agricoles le conduisirent d'autre part à la vice-présidence du comice agricole d'Ernée.

Il fut élu député de la 1re circonscription de l'arrondissement de Mayenne, le 6 mai 1906, dès le premier tour, par 8.851 voix contre 5.583 à Renault-Morlière, député sortant d'étiquette progressiste. Réélu comme catholique libéral, encore au premier tour, le 24 avril 1910, par 7.576 voix contre 6.868 à Charles Martin, candidat radical, il s'inscrivit au groupe des droites et siégea à diverses commissions, notamment à la commission des économies. Réélu le 26 avril 1914, toujours au premier tour, il accroissait son avance aux dépens de Ch. Martin : 7.793 voix contre 6.113 ; durant la Grande guerre, il siégea aux commissions du travail, de l'hygiène publique et des travaux publics.

Usé par son intense activité, il mourut jeune : 56 ans ; aucun domaine ne lui avait été étranger et il intervint à la Chambre sur les sujets les plus divers : par exemple, il se dressa véhémentement contre l'imposition de la rente ou de l'assurance mutuelle agricole et intervint en faveur de la hausse du prix du pain. Mais surtout le président de la Chambre put dire avec justice qu'« il défendait avec passion la terre qui l'avait vu naître et à laquelle le rattachaient de fières traditions et ses plus chers souvenirs ».