Henri Hervieu
1852 - 1928
- Informations générales
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- Né le 22 janvier 1852 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 20 février 1928 à Amiens (Somme - France)
1852 - 1928
Député de 1887 à 1889, né à Paris le 22 janvier 1852, il débuta dans la vie parlementaire le 27 novembre 1887, ayant été élu député de l'Yonne, comme candidat républicain radical, par 30 674 voix sur 63 776 votants, et 109 340 inscrits, contre 22,488 à M. Régnier, républicain modéré, en remplacement de M. Rathier, décédé.
M. Hervieu s'inscrivit à la gauche radicale, prit part à la discussion du budget, et vota avec son groupe, notamment :
- pour la motion C. Pelletan en faveur de la révision de la Constitution,
- pour le ministère Floquet,
et, en dernier lieu,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Il s'était abstenu sur les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes.
Né le 22 janvier 1852 à Paris, mort le 20 février 1928 à Amiens (Somme).
Député de l'Yonne de 1887 à 1889 et de 1890 à 1893.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 349.)
Aux élections du 22 septembre 1889, il est battu par Henry Garnier, obtenant 5.035 voix contre 5.224 à son adversaire sur 10.564 votants. Mais l'élection de Garnier est annulée le 10 mars 1890 et aux élections partielles qui suivent, le 27 avril 1890, Henri Hervieu est élu par 5.498 voix sur 10.883 votants contre 5.227 à Nageotte, candidat républicain radical.
Il est alors élu secrétaire du Bureau de l'Assemblée et connaît une très grande activité parlementaire, il prend part à de nombreuses commissions, présente plusieurs propositions de loi et dépose de nombreux rapports : il multiplie les interventions. Il est spécialement préoccupé de toutes les mesures ayant pour objet d'améliorer le fonctionnement des services publics et des administrations. Il s'intéresse également de très près aux événements du Dahomey.
Il ne se représente pas aux élections du 20 août 1893.
Après cette date, il continue sa carrière d'homme de droit et d'homme de science ; il est chargé de missions historiques par l'Etat. Il finit ses jours comme percepteur à Amiens, où il meurt le 20 février 1928, à l'âge de 76 ans.