Armand, Louis Holtz

1867 - 1942

Informations générales
  • Né le 21 février 1867 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 20 mai 1942 à Genève (Suisse)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Seine
Groupe
Non inscrit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Seine
Groupe
Non inscrit

Biographies

Né le 21 février 1867 à Paris.

Député de la Seine de 1898 à 1906.

Dès l'âge de 14 ans, Armand Holtz est employé chez un banquier. En 1884, à 17 ans, il s'engage dans la marine. Jusqu'en 1887, exerçant les fonctions d'élève fourrier, puis de fourrier, il naviguera. Il fait la campagne de Chine et est décoré de la médaille du Tonkin. En 1887, il est placé en congé renouvelable et entre au Crédit Lyonnais. Mais très vite il entreprend une carrière dans l'administration coloniale. D'abord garde principal de 1re classe dans la garde civile indigène du Tonkin, il est détaché au bureau de l'Indochine et nommé à l'emploi de commis de résidence de 3e classe. Excellent fonctionnaire, très bien noté, Armand Holtz gravit très vite les échelons. - Par arrêté du 5 janvier 1897, il est nommé sous-chef de bureau de 3e classe et placé hors cadre, mis à la disposition de Paul Doumer, gouverneur général de l'Indochine, pour exercer les fonctions de chef-adjoint de cabinet.

En 1898, Armand Holtz se fit placer en position de congé sans solde pour se présenter aux élections législatives. Il fut candidat à Paris, dans la 3e circonscription du XVIIIe arrondissement, avec l'étiquette radicale. Au premier tour, Holtz recueillit 2.503 suffrages sur 16.331 contre 5.842 à Lavy et 2.978 à Barbentane. Il fut élu au second tour avec 5.945 suffrages contre 5.765 à Lavy.

Il eut une activité législative abondante qui témoigna de préoccupations sociales fort avancées pour l'époque. C'est ainsi qu'il fut l'auteur de propositions de loi sur les conditions du travail dans les ouvrages exécutés au compte de l'Etat, des départements, des communes et des établissements publics ; tendant à modifier la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail ; sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels. Il intervint à de nombreuses reprises, notamment au cours des discussions budgétaires.

Aux élections législatives de 1902, la 3e circonscription du XVIIIe arrondissement de Paris, avec 8.051 voix contre 6.201 à son principal concurrent Heppenheimer, républicain modéré de centre gauche.

Il ne ralentit en rien son activité. Il dépose une proposition de loi tendant à donner au vendeur au comptant non payé le droit de faire procéder à une saisie-revendication et une autre sur les titres au porteur. Il prend part à la discussion de budget de l'Intérieur en 1905. En 1906, il demande à interpeller le gouvernement sur la situation générale des colonies.

Armand Holtz ne se représente pas en 1906. Inscrit au barreau de Paris depuis octobre 1904, il démissionne le 12 novembre 1912 pour pouvoir s'occuper plus librement d'affaires industrielles.



Né à Paris le 21 février 1867

Décédé le 20 mai 1942 à Genève (Suisse)

Député de la Seine de 1898 à 1906

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VI, p. 1968)

Armand Holtz meurt à Genève, le 20 mai 1942, à l'âge de 75 ans.