Guillaume Huguet

1867 - 1937

Informations générales
  • Né le 11 décembre 1867 à Seychalles (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 3 août 1937 à Seychalles (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Parti radical et radical socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 11 décembre 1867 à Seychalles (Puy-de-Dôme), mort le 3 août 1937 à_ Seychalles.- Député du Puy-de-Dôme de 1919 à 1928.

Guillaume Huguet est issu d'une famille de cultivateurs. Ses études secondaires achevées, il collabore à deux journaux locaux, le Moniteur du Puy-de-Dôme et la Terre d'Auvergne. Fermier lui-même d'un domaine important, il s'intéresse avant tout aux questions agricoles. C'est ainsi qu'on le retrouve notamment président du syndicat de motoculture du Puy-de-Dôme et vice-président du comité central de culture mécanique au ministère de l'Agriculture.

La politique cependant l'attire. Il franchit un à un tous les échelons qui l'amèneront à la députation au lendemain de la Grande Guerre. Il devient en effet conseiller municipal en 1892, maire en 1900 et se présente aux élections générales de 1919, avant de devenir conseiller général en 1923.

En 1919, il se présente sur une liste d'union républicaine et de réorganisation nationale ; il est élu en troisième position avec 39.495 voix sur 11.873 votants. En 1924, c'est sur une liste d'union des gauches qu'il se présente ; il est élu en tête avec 80.377 voix sur -128.174 votants.

A la Chambre, il s'inscrit au groupe radical et radical-socialiste. Il fait d'abord partie des commissions de l'agriculture, des douanes et des régions libérées puis, de 1924 à 1928, à nouveau de la commission de l'agriculture dont il est élu vice-président. Il s'inscrit également au groupe de défense paysanne.

Pendant deux législatures, la quasi-totalité de son activité portera sur les problèmes agricoles. Parmi les propositions de loi qu'il dépose, l'une a pour objet d'inviter le gouvernement à mettre à la disposition de l'agriculture des engrais azotés en quantité suffisante et au plus bas prix, une seconde à réglementer le marché à terme du blé à la Bourse de commerce de Paris. Il signe également un rapport sur une proposition de loi tendant à la création d'un office du blé. Lorsqu'il intervient en séance publique, soit à l'occasion de la discussion de textes, soit à l'occasion de l'examen du budget, c'est sur des questions relatives à la motoculture, à la politique des engrais, aux chambres d'agriculture, à l'électrification des campagnes. Il serait injuste cependant de ne pas lui savoir gré de s'être montré capable d'élargir le champ de ses préoccupations en déposant une proposition de loi tendant à ouvrir un crédit de 500.000 F destiné à instituer une récompense nationale qui sera accordée à l'auteur du procédé de préparation industrielle d'un carburant national capable de se substituer au pétrole et à ses dérivés dans les besoins du pays.

En 1928, le scrutin uninominal devait être moins favorable que le scrutin de liste à Guillaume Huguet qui retira sa candidature après les résultats du premier tour.

Il mourut le 3 avril 1937 à Seychalles à l'âge de 70 ans.