René, François, Julien, Barbotin

1831 - 1915

Informations générales
  • Né le 13 mars 1831 à Bain-de-bretagne (Ille-et-Vilaine - France)
  • Décédé le 21 janvier 1915 à Maure-de-bretagne (Ille-et-Vilaine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 13 mars 1831 à Bain-de-Bretagne (Ille-et Vilaine), mort le 21 janvier 1915, à Maure De Bretagne (Ille-et-Vilaine).

Député d'Ille-et-Vilaine de 1889 à 1893.

Breton d'origine, François Julien René Barbotin fut élève du collège Saint-Sauveur de Redon et fut reçu docteur en droit à Paris le 26 juillet 1856, avec une thèse qui traitait « Des rapports à succession ». Propriétaire du domaine de Penhoët, à Maure De Bretagne, il fut élu dès 1865 conseiller municipal de cette commune. En 1871, il en devint le maire, et il devait le rester jusqu'à sa mort. En 1867, il alla représenter le canton de Maure au conseil d'arrondissement, dont il devint le secrétaire.

Il s'était présenté sans succès aux élections générales du 4 octobre 1885. Il fut plus heureux à celles du 22 septembre et 6 octobre 1889, où il fut élu, au deuxième tour de scrutin, député de la circonscription de Redon, avec plus de 2.000 voix d'avance. Mais le 20 août 1893 un de ses concurrents malheureux, Récipon, lui-même ancien député, s'empara de son siège au premier tour de scrutin. Barbotin se contenta désormais d'administrer sa commune et d'échanger, en 1900, son siège de conseiller d'arrondissement contre un siège au conseil général d'Ille-et-Vilaine, qu'il conserva jusqu'à sa mort.

François Barbotin se présentait en défenseur de la religion, à laquelle il voulait rendre sa place dans les institutions et les lois, et il entendait en même temps restaurer l'édifice social. A la Chambre, ses interventions furent pourtant moins marquées par la politique que par sa longue expérience d'administrateur communal et par ses préoccupations d'agriculteur : membre de diverses commissions, il déposa de nombreux rapports qui, tous, portaient sur des projets de loi autorisant des départements ou des villes à contracter emprunt ou à prélever des surtaxes d'octroi, ou sur des projets modifiant les limites de territoires communaux et érigeant de nouvelles communes. En dehors de la présentation de ces rapports, François Barbotin n'intervint que deux fois, lors des discussions budgétaires, au sujet de la maladie des châtaigniers et de la destruction des parasites du pommier (1890 et 1893).

Il mourut le 21 janvier 1915, en son château de Penhoët.