Eugène Jardon
1895 - 1977
- Informations générales
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- Né le 27 juin 1895 à Domérat (Allier - France)
- Décédé le 21 juillet 1977 à Domérat (Allier - France)
1895 - 1977
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Né le 27 juin 1895 à Domérat (Allier).
Député de l'Allier de 1939 à 1942.
Propriétaire-viticulteur à Domérat, Eugène Jardon, après en avoir été le conseiller municipal, en devint le maire en 1929. Candidat au Conseil général dans le canton de Montluçon-Ouest en 1935 et dans le canton d'Huriel en 1937, il se présenta aux élections législatives de 1936 dans la 2e circonscription de Montluçon, où il fut battu par Marx Dormoy. Ce dernier ayant démissionné de son mandat de député le 10 février 1939, Jardon fut élu le 30 avril suivant, au second tour, par 9.849 suffrages sur 16.397 votants, son principal adversaire Villatte obtenant 6.157 voix.
Membre de la commission de l'agriculture, il déposa une proposition de résolution tendant à inviter le gouvernement à faire surseoir aux saisies et expulsions des fermiers et métayers tant que ne seront pas votées définitivement - et devenues applicables - les lois sur la propriété culturelle et sur le statut du métayage. Il prit part, en mars 1940, à la discussion d'interpellations sur la politique agricole. Impliqué dans les poursuites contre les membres du groupe ouvrier et paysan (qui avait succédé au parti communiste dissous), il fut incarcéré. Il bénéficia d'un non-lieu en 1940.
Le 10 juillet 1940, il fut parmi les 80 parlementaires qui votèrent contre la délégation de pouvoirs au maréchal Pétain.
Né le 27 juin 1895 à Domerat (Allier)
Décédé le 21 juillet 1977 à Domerat
Député de l'Allier de 1939 à 1942
(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VI, p. 2011-2012)
Persécuté pendant l'occupation du fait de son hostilité au régime de Vichy, Eugène Jardon se heurte à l'opposition du Parti communiste à la Libération en raison du désaccord qu'il avait manifesté à l'égard du pacte germano-soviétique.
Il ne reprend pas d'activité politique. Poursuivant l'exploitation de sa propriété viticole de Domerat, il dirige un syndicat de distillation ainsi qu'une caisse locale de crédit agricole mutuel.
Il meurt le 21 juillet 1977, à l'âge de 82 ans.