Jean, Félix Javal
1871 - 1915
- Informations générales
-
- Né le 11 octobre 1871 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 28 août 1915 à Tours (Indre-et-Loire - France)
1871 - 1915
Né le 11 octobre 1871 à Paris, mort le 28 août 1915 à Tours (Indre-et-Loire).
Député de l'Yonne de 1909 à 1914.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur électricien, fils du docteur Javal, de l'Académie de Médecine et député de l'Yonne de 1885 à 1889, Jean Javal s'occupa de science et de politique. Il fut élu conseiller général de l'Yonne à 25 ans, puis se présenta à l'élection législative partielle qui eut lieu le 7 mars 1909 dans l'arrondissement de Sens, pour remplacer Cornet, devenu sénateur, au siège qui avait été occupé par son père et son grand-père (qui avait fait de l'opposition sous le Second Empire avec le tiers parti). Il fut élu par 7.127 voix contre 2.972 à Charles. Philippe, 2.151 à Jobert, 546 à Longchal, 508 à Belot sur 13.559 votants.
« Après un an d'apprentissage », ainsi qu'il le disait lui-même, dans sa profession de foi électorale, Jean Javal fut brillamment réélu au premier tour de scrutin des élections générales de 1910 par 8.493 voix contre 232 à Longchal, 191 divers et 3.317 bulletins blancs ou nuls, sur 12.236 votants et 18.252 inscrits.
D'obédience radicale et radicale socialiste, Jean Javal fit partie de la commission de la locomotion aérienne et de la commission des crédits et de la législation fiscale.
S'intéressant essentiellement aux questions financières, il déposa notamment une proposition de loi ayant pour objet l'établissement d'une contribution personnelle sur les capitaux et sur l'enrichissement. Il rapporta de nombreux textes fiscaux, tels que des projets de loi portant établissement d'un impôt national -sur le revenu, ou ayant pour objet l'établissement d'un impôt annuel sur le capital. Il prit part à la discussion du budget des exercices 1911, 1912 et 1913. Il prit également part à la discussion de textes modifiant les règles d'élection des députés et tendant à établir le scrutin de liste avec représentation proportionnelle.
Jean Javal fut battu de justesse au deuxième tour des élections législatives de mai 1914 par un natif du pays, Aristide Jobert, socialiste, employé du gaz à Ivry, par 6.684 voix contre 6.246. Dès la mobilisation en août 1914, il fut affecté à l'état-major de la 9e région où il resta jusqu'au 28 août 1915, date de sa mort à Tours, alors qu'il était capitaine.