Edouard Jonas

1883 - 1961

Informations générales
  • Né le 9 mai 1883 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 3 décembre 1961 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 27 décembre 1940 *
Département
Alpes-Maritimes
Groupe
Union socialiste et républicaine

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 9 mai 1883 à Paris.

Député des Alpes-Maritimes de 1936 à 1942.

Edouard Jonas se voua comme son père à la profession d'antiquaire. Il devint ensuite conservateur du musée Cognacq-Jay, tout en gardant ses fonctions d'expert-conseil de l'administration des douanes et de conseiller du commerce extérieur.

En 1936, il se présente à Grasse aux élections législatives les 26 avril et 3 mai, sous l'étiquette de l'union socialiste et républicaine et se recommande du parrainage des amis de Jean Ossola, député de la circonscription, de 1924 à 1932. Au premier tour, il n'obtient que 2.509 voix contre 5.054 à Fayssat, député sortant. Mais les candidats S.F.I.O. et communistes se désistent en sa faveur et au deuxième tour il est élu par 6.246 voix contre 5.819 à Fayssat, sur 12.401 votants.

A la Chambre, il fut membre de la commission de l'enseignement et des beaux-arts puis de celle des travaux publics dont il devient le président.

A Vichy, lors du débat sur la délégation de pouvoirs au maréchal Pétain, Edouard Jonas ne prit pas part au vote.

Il était chevalier de la Légion d'honneur.



Né le 9 mai 1883 à Paris

Décédé le 3 décembre 1961 à Paris

Député des Alpes-Maritimes de 1936 à 1942

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VI, p. 2030)

Edouard Jonas n'avait pas pris part au vote du 10 juillet 1940 sur le projet de loi constitutionnelle donnant les pouvoirs constituants au maréchal Pétain.

Très vite il manifeste son opposition au régime de Vichy ce qui lui vaut d'être déchu de la nationalité française par décret en date du 6 septembre 1940 puis de son mandat de député par décret du 27 décembre de la même année.

Retiré de la vie politique - qui ne fut qu'une parenthèse dans son existence - il meurt à Paris à l'âge de 78 ans.