Charles Jouffroy d'Abbans

1820 - 1903

Informations générales
  • Né le 20 avril 1820 à Dôle (Doubs - France)
  • Décédé le 26 janvier 1903 à Abbans-dessous (Doubs - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Doubs
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Doubs

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 20 avril 1820 à Dôle (Jura), mort le 26 janvier 1903 à Abbans-Dessous (Doubs).

Député du Doubs de 1889 à 1898.

Petit-neveu de Claude de Jouffroy qui, le premier, a appliqué la vapeur à la navigation, propriétaire terrien et viticulteur, il exerça la profession de garde général des forêts après avoir été reçu, en 1842, à l'Ecole nationale forestière. Sa vie publique commence en 1870, lorsqu'il devient conseiller général en battant le chambellan de Napoléon III, le marquis de Conegliano ; très longtemps membre du Conseil général, il en devient le vice-président.

C'est en 1889 qu'il se présente pour la première fois à la députation sous l'étiquette de « républicain conservateur et modéré » avec un programme très hostile à la laïcité, se proclamant « ami de la religion ». Il est élu le 22 septembre, au premier tour, comme député de la 2e circonscription de Besançon, par 6.730 voix sur 12.383 votants contre 5.418 au député sortant, Gros, républicain. Il est réélu au 1er tour, le 20 août 1893 sous l'étiquette de centre gauche, par 7.645 voix sur 12.102 votants contre deux adversaires, Laumet (3.319 voix) et Fourquet. Mais c'est à son tour d'être battu le 8 mai 1898, n'ayant obtenu que 5.758 voix contre 6.436 à son adversaire heureux, Tramu.

Son activité parlementaire ne s'exerça que rarement au-delà d'un cadre essentiellement caractérisé par des préoccupations régionales, et même cantonales. C'est ainsi qu'il déposa de nombreuses propositions et intervint fréquemment en faveur des agriculteurs sinistrés de sa circonscription.

Il mourut le 26 janvier 1903 à Abbans-Dessous, à l'âge de 83 ans.