Charles de Kergariou
1846 - 1897
- Informations générales
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- Né le 8 octobre 1846 à Ploubezre (Côtes-du-Nord - France)
- Décédé le 21 mars 1897 à Paris (Seine - France)
1846 - 1897
Député depuis 1885, né à Ploubezre (Côtes-du-Nord) le 8 octobre 1846, fils de Joseph-Louis, marquis de Kergariou-Coetilian, et de dame Caroline-Louise du May de la Villebouais, il se fit recevoir avocat, prit part à la défense de Paris en 1870-1871, comme capitaine de mobiles des Côtes-du-Nord, devint membre du conseil municipal de Lannion et conseiller général, et se présenta, aux élections générales du 21 août 1881, comme candidat conservateur, dans la 1re circonscription de Lannion, où il échoua avec 4,330 voix contre 4,721 au candidat républicain, élu, M. Even.
Le scrutin de liste lui fut plus favorable, et, aux élections du 4 octobre 1885, il fut élu, sur une profession de foi qui revendiquait pour drapeau le drapeau tricolore, député des Côtes-du-Nord, le 5e sur 9, par 70,612 voix sur 113,479 votants et 163,318 inscrits. Il fit partie de l'Union des droites, vota constamment avec ce groupe contre le système colonial, scolaire et financier du gouvernement, et inclina vers la politique révisionniste du général Boulanger; en dernier lieu, il s'est prononcé
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 8 octobre 1846 à Ploubezre (Côtes-du-Nord), mort le 21 mars 1897 à Paris (8e).
Député des Côtes-du-Nord de 1885 à 1897. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires français, t. III, p. 457.)
Il fut réélu au premier tour le 22 septembre 1889, comme conservateur, par 5.867 voix contre 3.896 à Paul Guilloux sur 13.267 inscrits et 9.784 votants. Dans sa profession de foi, il se proclamait partisan de la révision constitutionnelle par une assemblée constituante et souhaitait le retour à la monarchie. A la Chambre, il fit partie de la première commission chargée d'examiner les projets de création d'un impôt sur le revenu, mais participa peu aux débats parlementaires.
Bien que déjà malade, il fut réélu le 20 août 1895 par 6.558 voix sur 12.916 inscrits et 7.486 votants. Sa maladie empirant, il vint rarement au Palais Bourbon et décéda le 21 mars 1897 en son domicile parisien. Il était âgé de 51 ans.