Youcef Kessous

1894 - 1952

Informations générales
  • Né le 11 mai 1894 à Taher (Algérie)
  • Décédé le 1er juin 1952 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIe législature
Mandat
Du 17 juin 1951 au 1er juin 1952
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Républicains indépendants

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)


Né le 11 mai 1894 à Taher (Constantine)

Décédé le 1er juin 1952 à Paris

Député de Constantine de 1951 à 1952

Youcef Kessous, né le 11 mai 1894 dans le département de Constantine, s'illustre très jeune par son patriotisme et son attachement à la France. Engagé volontaire en 1914, sa courageuse conduite au front lui vaut la Croix de guerre et la Légion d'honneur.

Démobilisé, il étudie la médecine à la faculté de Lyon. Ayant soutenu sa thèse de doctorat en 1922, il rentre en Algérie et s'installe à Philippeville où il exerce comme médecin de l'hôpital municipal. Ses qualités professionnelles et humaines lui valent l'estime générale. Il est promu directeur du Bureau municipal d'hygiène et du Centre de santé de sa ville.

Conseiller général du département de Constantine, Youcef Kessous entre tardivement en politique. Il est candidat du deuxième collège aux élections législatives du 17 juin 1951 dans la deuxième circonscription de son département. Troisième d'une liste des Républicains indépendants conduite par le docteur Bendjelloul, il obtient 109 380 voix sur 147 232 suffrages exprimés, la liste enlevant les trois sièges. Score impressionnant, mais qui laisse planer quelques doutes sur la sincérité d'un scrutin notoirement entaché de fraudes. Algérien francisé et candidat de l'administration, le nouveau député vote favorablement les lois Marie et Barangé (21 septembre 1951), l'investiture des gouvernements Edgar Faure (17 janvier 1952) et Antoine Pinay (6 mars 1952). Il meurt brutalement le 1er juin 1952 à Paris dans l'hôtel où il habitait. Le président de l'Assemblée nationale, Edouard Herriot, prononce le 3 juin un vibrant éloge funèbre.

Pour lui succéder, une élection partielle est organisée le 13 juillet, qui voit la victoire de l'indépendant Amar Naroun, élu avec près de... 86 % des suffrages.