Marie, Ferdinand, Raoul de La Bourdonnaye
1837 - 1911
Député de 1884 à 1889, né à Paris, le 12 mai 1837, il fut, ses études achevées, attaché au ministère des Affaires étrangères (1857), puis envoyé comme attaché d'ambassade à Londres.
En 1864, nommé secrétaire d'ambassade à Vienne, il fut en 1867, mis en disponibilité sur sa demande pour des raisons étrangères à la politique.
Propriétaire du château de Mésangeau en Anjou, il fut élu en 1871, conseiller général du canton de Champtoceaux; et, le 6 avril 1884, il remplaça M. de Durfort de Civrac, décédé, comme député de la 2e circonscription de Cholet, élu par 11,749 voix (12,834 votants, 19,807 inscrits.) Il se fit inscrire à la droite monarchiste, et prit part comme protectionniste à la discussion sur les droits protecteurs de l'agriculture en 1885. Pendant les cinq dernières années de la vie du comte de Chambord, il fut membre du comité royaliste de Maine-et-Loire.
Porté sur la liste conservatrice au scrutin du 4 octobre 1885, M. de La Bourdonnaye fut élu le 5e sur 8 par 72,906 voix (123,110 votants et 151,859 inscrits.)
Il siégea comme précédemment, à la droite monarchique, se prononça contre tous les cabinets de gauche et vota dans la dernière session :
- contre le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution (14 février),
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes (14 mars),
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse (2 avril),
- contre les poursuites contre le général Boulanger (4 avril).
Né le 12 mai 1837 à Paris, mort le 3 février 1911 à La Varenne (Maine-et-Loire).
Député du Maine-et-Loire de 1884 à 1906.
Sénateur du Maine-et-Loire de 1906 à 1911.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. I, p. 439.)
Aux élections du 22 septembre 1889 qui eurent lieu au scrutin uninominal, le comte de La Bourdonnaye est à nouveau élu dans son ancienne circonscription de l'arrondissement de Cholet, par 10.658 voix, au premier tour, contre le républicain Paul Blavier.
Il est réélu le 20 août 1893, par 8.117 voix contre le même concurrent. Nouveau succès aux élections du 8 mai 1898, où il obtient 10.166 voix contre 3.964 à Blavier. Mais c'est au renouvellement du 27 avril 1902 qu'il obtient le plus fort pourcentage avec 12.714 voix sur 12.784 suffrages exprimés.
Ne se représentant pas aux élections de 1906, il est remplacé dans la 2e circonscription de Cholet par le duc de Blacas.
En revanche, il sera élu sénateur le 10 juin 1906, au premier tour, par 481 voix contre 411 à Fabien Cesbron.
Les annales de la Chambre des députés indiquent que l'activité du comte de La Bourdonnaye fut extrêmement réduite, du moins en séance publique, et fréquemment interrompue par des congés. Devenu sénateur, il fera partie de diverses commissions mais il n'interviendra pas davantage au cours des débats.
Il meurt le 3 février 1911, dans son château de La Varenne, à l'âge de 74 ans.
Le comte de La Bourdonnaye était chevalier de la Légion d'honneur.