Charles-Emile La Chambre

1816 - 1907

Informations générales
  • Né le 25 octobre 1816 à Saint-malo (Ille-et-Vilaine - France)
  • Décédé le 9 novembre 1907 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Ille-et-Vilaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 28 février 1878
Département
Ille-et-Vilaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Ille-et-Vilaine

Biographies

Député de 1876 à 1878, né à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) le 25 octobre 1816, il fit sa fortune dans l'importation du guano, puis s'établit banquier à Paris.

Membre de la chambre de commerce de Paris, décoré (16 août 1863), conseiller municipal de Saint-Malo, il se présenta, aux élections du 8 février 1871 pour l'Assemblée nationale, dans le département d'Ille-et-Vilaine, et échoua avec 10,257 voix sur 109, 672 votants.

Il acheta le Journal de Saint-Malo, et se représenta aux élections du 20 février 1876, « comme candidat libéral, conservateur constitutionnel, disposé à faire l'application sincère de la Constitution. » Elu, dans la 1re circonscription de Saint-Malo, par 6,034 voix sur 12,011 votants et 15,369 inscrits, contre 5,944 voix à M. Hovius, candidat républicain, il prit place au centre droit, fut un des membres les plus laborieux de la commission de la marine marchande, déposa même un projet de loi sur la matière, vota:

- contre l'amnistie plénière,
- contre la proposition Gatineau,
- contre la loi Waddington sur la collation des grades,
- pour l'augmentation du traitement des desservants,

et soutint le cabinet du 16 mai contre les 363.

Réélu, après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1877, dans son arrondissement, par 7,128 voix sur 12,772 votants et 15,833 inscrits, contre 5,456 au candidat républicain, M. Hovius, il reprit sa place au centre droit; mais son élection fut invalidée par la nouvelle majorité, et M. La Chambre dut se représenter, le 7 avril 1878, devant ses électeurs, qui ne lui donnèrent plus que 5,214 voix contre 7,525 à M. Hovius, élu.

M. La Chambre ne fut pas plus heureux aux élections du 21 août 1881 ; il recueillit 3,679 voix contre 6,327 à M. Hovius, député sortant, réélu, et 2,100 à M. Mainsard.

Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice d'Ille-et-Vilaine, il échoua de nouveau avec 59,400 voix sur 124,652 votants.

Né le 25 octobre 1816 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), mort le 9 novembre 1907 à Paris (1er).

Député d'Ille-et-Vilaine de 1876 à 1878 et de 1889 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 492).

Aux élections générales de 1889, Charles-Emile La Chambre fut élu dans la 1re circonscription de Saint-Malo, le 6 octobre, au deuxième tour de scrutin, par 6.062 voix contre 5.286 au républicain Brune et 1.126 au boulangiste Surcouf sur 16.307 inscrits et 12.518 votants.

D'opinion orléaniste, il s'était présenté comme conservateur révisionniste. Dans sa circulaire il réclamait le rétablissement de la liberté d'enseignement, l'application loyale du concordat, la révision d'une constitution dont, disait-il, l'opportunisme n'a usé que pour opprimer ses adversaires et compromettre l'honneur du pays, une protection plus complète des intérêts agricoles, industriels et maritimes.

A la Chambre des députés, il fit partie de nombreuses commissions, notamment de celle chargée de l'examen du projet de loi sur la marine marchande en 1892. Lors des discussions budgétaires, il intervint essentiellement sur les problèmes maritimes ; ainsi, aborda-t-il plusieurs fois ceux relatifs au port de Cancale et à la Caisse des invalides de la marine.

Il ne se représenta pas aux élections de 1893.

Il mourut nonagénaire à Paris le 9 novembre 1907.