Georges, joseph, Marie, Eugène de La Rochethulon

1868 - 1941

Informations générales
  • Né le 8 janvier 1868 à Versailles (Seine-et-Oise - France)
  • Décédé le 14 août 1941 à Saint-hilaire-de-talmont (Vendée - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Vendée
Groupe
Action libérale

Biographies

Né le 8 janvier 1868 à Versailles (Seine-et-Oise).
Député de la Vendée de 1902 à 1906.
Fils d'officier général et descendant d'une famille traditionnellement vouée à la carrière des armes - mais qui compta aussi plusieurs parlementaires - Georges de La Rochethulon, après avoir fait ses études au collège Stanislas, entre en 1889 à l'Ecole militaire de Saint-Cyr. Après un stage accompli à l'Ecole de cavalerie de Saumur, on le trouve en 1893 lieutenant au 31e dragons, mais dès 1897 il abandonne l'armée et il va désormais consacrer ses soins à mettre en valeur ses terres poitevines et le domaine vendéen que lui avait apporté son épouse, descendante du compagnon d'exil de Napoléon Ier, le comte de Las-Cases.
Il ne tarde pas à devenir secrétaire-adjoint de la Société des agriculteurs de France et conseiller municipal, puis maire de la commune de Saint-Hilaire-de-Talmont, où il réside. Il brigue sans succès un siège au conseil d'arrondissement dans le canton de Talmont; pourtant, encouragé peut-être par le souvenir de son oncle maternel, le baron de Ladoucette - qui avait été député de 1876 à 1885 - il se présente aux élections générales de 1902, dans la 1re circonscription des Sables-d'Olonne. Condamnant devant les électeurs la politique de Waldeck-Rousseau, se déclarant partisan de la liberté des cultes et résolu à protéger les intérêts de l'armée, comme ceux de l'agriculture et de l'industrie française, il est élu député au premier tour de scrutin, par 8.209 voix sur 16.775 votants, son adversaire Chailley-Bert, qui soutenait le ministère, n'ayant recueilli que 7.868 suffrages malgré l'appui que lui avait apporté le député sortant, Gautret, qui ne se représentait pas. Inscrit au groupe de l'action libérale et votant en général avec les progressistes, La Rochethulon n'eut à la Chambre qu'une activité limitée ; des trois rapports qu'il présenta, le plus important porte sur un traité passé entre le Crédit foncier et la ville de Saint-Pierre-de-la-Réunion. En 1904, il interpelle le ministre de la Justice sur un incident qui s'était produit au tribunal des Sables-d'Olonne et il intervient en 1906 dans la discussion d'une interpellation d'Etienne Flandin sur la situation de l'Inde française.
Aux élections de 1906, Chailley-Bert, prenant sa revanche dès le premier tour de scrutin, obtient 8.523 suffrages sur 17.155 votants et enlève de peu son siège à La Rochethulon qui recueille 9.491 voix.
Il ne sollicite pas, désormais, d'autre mandat parlementaire et il abandonne même, en 1908, son siège de conseiller municipal de Saint-Hilaire-de-Talmont, mais après la première guerre mondiale pendant laquelle il reprit du service dans les forces armées et fut fait chevalier de la Légion d'honneur, il retrouva son mandat municipal et ses fonctions de maire et de conseiller général de la Vendée.




Né le 8 janvier 1868 à Versailles (Seine-et-Oise)
Décédé le 14 août 1941 à Saint-Hilaire-de-Talmont (Vendée)

Député de la Vendée de 1902 à 1906

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2136)

Après s'être présenté sans succès dans la circonscription des Sables d'Olonne aux législatives de 1928, Georges de La Rochethulon échoue aux élections sénatoriales d'octobre 1935.

Il meurt à Saint-Hilaire-de-Talmont en Vendée, le 14 août 1941, à l'âge de 73 ans.