Daniel Lacombe
1870 - 1939
- Informations générales
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- Né le 19 juin 1870 à Bournezeau (Vendée - France)
- Décédé le 20 novembre 1939 à Les sables-d'olonne (Vendée - France)
1870 - 1939
Né le 19 juin 1870 à Bournezeau (Vendée), mort le 20 novembre 1939 aux Sables-d'Olonne (Vendée).
Député de la Vendée de 1906 à 1914.
Daniel Lacombe s'oriente, après une licence en droit, vers la carrière administrative.
D'abord attaché au ministère des Finances, il devient conseiller de préfecture de l'Orne en 1897. Il s'occupe parallèlement de son domaine de Bournezeau et l'intérêt qu'il porte à son pays natal où il est très connu l'incite à se présenter aux élections de mai 1906 dans la. 1re circonscription de La Roche-sur-Yon. Il est alors battu par le marquis de Lespinay, député sortant d'action libérale: (10.350 voix contre 9.128).
Mais le 1er juillet de la même année, le marquis de Lespinay décède. Daniel Lacombe remporte l'élection partielle battant le vicomte de Rougé.
En 1910, c'est M. de Villeneuve qu'il affronte cette fois et qu'il bat de justesse par 9.796 voix contre 9.630. Partisan d'une « plus juste répartition des impôts et de « réformes sociales », il se proclame aussi défenseur de l'école laïque et se prononce pour la suprématie de la société civile. Inscrit à la Chambre au groupe de la gauche radicale, il ne prend que rarement la parole au cours de ces deux législatures, s'intéressant notamment aux agents des chemins de fer vendéens et au statut des fonctionnaires.
Par ailleurs, les problèmes agricoles, qui sont ceux de sa circonscription, ne lui sont pas étrangers, comme l'indique son appartenance à de nombreux groupes d'études et de défense tels ceux : de la mutualité, des paysans, de l'amélioration de la race chevaline, des bouilleurs de cru, etc..
Aux élections de 1914, un industriel local, Rochereau, qui se présente sous une étiquette de droite lui ravit le siège par 9.559 voix contre 8.903.
Mobilisé en 1914, il se présente à nouveau au retour de la guerre aux élections de 1919, mais sa liste « d'action républicaine » est défaite par la liste du « cartel vendéen d'union nationale » emmenée par Baudry d'Asson.
Daniel Lacombe abandonne alors la politique pour laquelle il avait pourtant sacrifié, aux dires de sa famille, une grande partie de sa fortune et beaucoup de son temps.
Il meurt le 20 novembre 1939, aux Sables-d'Olonne, à l'âge de 69 ans.