Charles, Nicolas Lacretelle

1822 - 1891

Informations générales
  • Né le 30 octobre 1822 à Pont-à-mousson (Meurthe - France)
  • Décédé le 14 novembre 1891 à Beaucouzé (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 26 février 1888 au 14 octobre 1889
Département
Maine-et-Loire
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 novembre 1891
Département
Maine-et-Loire

Biographies

Député de 1888 à 1889, né à Pont-à-Mousson (Meurthe) le 30 octobre 1822, il entra à Saint-Cyr le 20 avril 1841, et en sortit sous lieutenant à la légion étrangère le 1er avril 1843.

Envoyé en Algérie, il fut cité, en 1852, à l'ordre du jour de la division d'Oran, pour sa valeureuse conduite au combat de Tigre, et reçut du maréchal de Saint-Arnaud, ministre de la Guerre, la croix de chevalier de la Légion d'honneur et les épaulettes de capitaine. Au moment de la guerre de Russie, en juin 1854, il fit partie du bataillon étranger détaché à la division Canrobert, et assista à la bataille de l'Alma. Blessé à lnkermann, il fut promu chef de bataillon au 2e régiment de zouaves, et officier de la Légion d'honneur le 18 octobre 1854. De nouveau blessé à l'affaire de Malakoff (18 juin 1855), il fut nommé, le 30 juin suivant, lieutenant-colonel au 19e de ligne. Colonel du 31e de ligne (30 décembre 1857), puis du régiment des zouaves de la garde (1859), avec lequel il fit la campagne d'Italie, commandeur de la Légion d'honneur (12 août 1861), général de brigade (13 août 1865), il fut, comme tel, envoyé en Algérie pour diriger les opérations dans le sud : il commandait la subdivision du Mans, au moment de la guerre de 1870. Attaché à la 4e division du 1er corps d'armée, sous les ordres du maréchal de Mac-Mahon, il assista à la bataille de Frœschwiller, où sa brigade ne se composait que du 3e tirailleurs algériens, et occupait l'extrême droite française du côté de Morsbronn, célèbre par la charge des 8e et 9e cuirassiers et du 6e lanciers; à Sedan, général de division depuis le 23 août, il commandait une division du 12e corps. Prisonnier en vertu de la capitulation, il fut interné en Allemagne, reçut, lors du second siège de Paris, le commandement de la 3e division du 2e corps à l'armée de Versailles, puis celui de la 19e division (10e corps) à la réorganisation de l'armée.

Grand-officier de la Légion d'honneur le 21 avril 1874, il fut, après sa mise à la retraite comme général de division, élu, le 26 février 1888, député de Maine-et-Loire, en remplacement de M. Chevalier, décédé, par 61,782 voix (104,306 votants, 150,188 inscrits), contre 29,542 à M. David d'Angers, et 12,015 au général Boulanger. Le général Lacretelle a pris place à la droite monarchiste, et est plusieurs fois intervenu dans la discussion de la nouvelle loi militaire. En dernier lieu, il s'est prononcé:

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.

On a de lui : De l'Algérie au point de vue de la crise actuelle (1868).

Né le 30 octobre 1822 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), mort le 14 novembre 1891 à Beaucouzé (Maine-et-Loire).

Député du Maine-et-Loire de 1888 à 1891. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 503.)

Il est réélu dans la circonscription de Baugé au second tour des élections générales, le 6 octobre 1889, par 8.906 voix contre 8.676 à Benoist, ancien député républicain.

Sa santé chancelante ne lui permit pas de participer vraiment aux travaux de cette nouvelle législature.

Il mourut le 14 novembre 1891 à Beaucouzé dans son château de Mollière.