Antoine Lagnel

1831 - 1907

Informations générales
  • Né le 8 octobre 1831 à Noves (Bouches-du-Rhône - France)
  • Décédé le 9 avril 1907 à Noves (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Républicain radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Républicain radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 8 octobre 1831 à Noves (Bouches-du-Rhône), mort le 9 avril 1907 à Noves.

Député des Bouches-du-Rhône de 1889 à 1898.

Ouvrier puis contremaître de 1848 à 1853 dans des minoteries, Antoine Lagnel devint ensuite agriculteur et dirigea peu à peu des exploitations rurales importantes. Sa réussite en ce domaine fut soulignée par l'obtention en 1875 du grand prix du ministre de l'Agriculture et du Commerce pour exploitation agricole et en 1878 d'une médaille d'or pour création de prairies dans les terrains incultes. Il s'intéressa également à l'industrie de l'huile d'olive qu'il contribua à implanter en Tunisie.

Adversaire déterminé du Second Empire, il commença sa carrière politique comme maire de Noves puis conseiller général des Bouches-du-Rhône. Il se présenta pour la première fois à la députation à l'élection partielle du 11 mars 1888, comme républicain radical socialiste, mais fut battu.

Il se présenta à nouveau sous la même étiquette aux élections de 1889 dans la circonscription d'Arles où il fut élu au premier tour par 9.856 voix sur 18.545 votants. En 1893, il fut réélu dans la même circonscription par 7.344 voix sur 14.706 votants. Il ne se représenta pas aux élections de 1898.

Républicain radical socialiste, Lagnet défendit le programme des Congrès du 8 septembre 1889 et du 6 août 1893 : révision des lois constitutionnelles dans un sens républicain, réparation des Eglises et de l'Etat, impôt progressif, lois sociales, révision de la loi sur les syndicats professionnels, laïcité de l'enseignement.

Il fut l'auteur avec M. Barodet d'une proposition de loi tendant à la suppression des nominations à titre civil dans l'ordre national de la Légion d'honneur. A plusieurs reprises il intervint dans les discussions budgétaires pour demander la diminution des crédits concernant l'Annam ou le Tonkin et pour défendre la restauration et la conversation des terrains en montagne.

Défenseur des intérêts de sa ville, il réclama la réalisation du canal de Marseille au Rhône et demanda qu'Arles soit choisie comme tête de ligne de ce canal. Il mourut le 9 avril 1907 dans sa ville natale.