Jean-Baptiste Langlet

1841 - 1927

Informations générales
  • Né le 7 septembre 1841 à Reims (Marne - France)
  • Décédé le 7 mars 1927 à Reims (Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Marne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 7 septembre 1841 à Reims (Marne), mort le 8 mars 1927 à Reims.

Député de la Marne de 1889 à 1893.

Interne des hôpitaux de Paris, Jean-Baptiste Langlet passe aux avant-postes tout le temps du siège de Paris en 1870, ayant, à sa demande, été attaché à un bataillon de mobiles en qualité d'aide-major. Revenu dans sa ville natale, il y devient médecin de l'hôpital, professeur suppléant à l'Ecole de médecine, président de la Ligue de l'enseignement, délégué cantonal et secrétaire du conseil d'hygiène de l'arrondissement, archiviste de la Société médicale de Reims, inspecteur de la pharmacie, médecin du bureau de bienfaisance. Il fonde en 1877 l'union scientifique et médicale du Nord-Est et organise le bureau d'hygiène de la ville de Reims créé par la municipalité en 1882 et dont les publications serviront de point de départ aux améliorations destinées à combattre les épidémies, l'insalubrité des quartiers. Elu conseiller municipal de Reims en 1888, il prend une grande part à l'organisation des comités républicains cantonaux. Il se présente aux élections législatives en 1889, dans la 1re circonscription de Reims, comme républicain radical. Au premier tour, il n'arrive qu'en seconde position, avec 5.888 voix contre 8.523 pour Abeille, le candidat boulangiste. Mais au second tour, le 6 octobre, il totalise 11.037 voix contre 9.230 à son adversaire et est proclamé élu.

A la Chambre des députés, comme l'y pousse sa formation et ses activités antérieures, il s'intéresse essentiellement à l'hygiène et à la santé publique. Il fait notamment partie de la commission chargée d'examiner le projet et les propositions de loi relatifs aux problèmes qu'ils posent et en devient même rapporteur (1893). Il prend également part à la discussion du projet et des propositions de loi sur l'exercice de la médecine. Mais il ne se limite pas à ce sujet puisqu'il intervient à la tribune à propos du projet de loi relatif au travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels (1891) et, lors de l'examen du projet de loi de finances pour 1893, à propos de la révision du cadastre. Jean-Baptiste Langlet se représente aux élections de 1893 mais il est devancé au premier tour par deux candidats : Laboré, qui sera élu au second tour et Mirman.

Il se consacre désormais à sa ville. Il recevra le 27 février 1915 le prix Audiffred, de l'Académie des sciences morales et politiques, pour le calme dont il fit preuve à son poste de maire ; en novembre 1914, la Légion d'honneur lui avait été remise par le président du Conseil à Reims même, où il mourut le 8 mars 1927, âgé de 85 ans.