Ernest Laroche

Né le 4 octobre 1887 à Châteldon (Puy-de-Dôme).

Député du Puy-de-Dôme de 1928 à 1932 et de 1936 à 1942.

Ancien verrier, administrateur de coopérative et membre du conseil d'administration du journal La Montagne, maire de Puy-Guillaume depuis le 6 février 1926, Ernest Laroche, candidat du parti socialiste dans l'arrondissement de Thiers aux élections de 1928, distança d'assez peu son plus proche concurrent, Cotillon : ils obtenaient respectivement 6.119 voix et 5.896 au premier tour, 8.975 et 8.512 au second. Aux élections de 1932, la lutte fut également serrée, et le résultat inverse : avec 8.592 suffrages au premier tour et 9.136 au second, Laroche dut céder son siège à Pradel, qui en recueillait 8.605, puis 9.667.

En revanche, en 1936, c'est dès le premier tour que Laroche fut réélu avec 9.239 voix sur 20.755 inscrits et 17.588 votants.

A la Chambre, Laroche, inscrit au groupe socialiste, appartint sous la législature de 1928 à la commission de l'hygiène, sous celle de 1936 à la commission de l'Algérie, des colonies et des pays de protectorat et sous l'une et l'autre à la commission des douanes. Dans la discussion des budgets des exercices 1930, 1931-1932 et 1932, il intervint sur les attachés commerciaux, sur les bagnes d'enfants, sur les sociétés de pêcheurs à la ligne, sur le malaise de l'industrie coutelière dans la région de Thiers, à laquelle il consacra également une intervention dans la discussion du budget de 1939.

Au congrès de Vichy, le 10 juillet 1940, il vota les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain.

Il était titulaire de la Croix de guerre, de la Médaille militaire et de la Légion d'honneur.