Gaston Louis

1862 - 1944

Informations générales
  • Né le 26 décembre 1862 à Montois-la-montagne (Moselle - France)
  • Décédé le 11 mars 1944 à Vernaison (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Moselle
Groupe
Démocrates

Biographies

Né le 26 décembre 1862 à Montois-la-Montagne (Moselle).

Député de la Moselle de 1924 à 1928.

Charles Louis était fils d'agriculteur. Après avoir fait des études supérieures, obtenu la licence en droit et commencé à préparer le doctorat, il entra au séminaire de Saint-Sulpice à Paris. Il poursuivit ses études de théologie à Rome, où il obtint le diplôme de docteur en théologie. Après avoir été professeur au séminaire de Lyon, il devint successivement vicaire, curé, aumônier et directeur des œuvres sociales de Metz.

Il était chanoine titulaire à la cathédrale de Metz quand il se présenta aux élections du 11 mai 1924, dans le département de la Moselle, sur la liste d'union républicaine lorraine conduite par Robert Schuman, et où figurait le maître de forge Guy de Wendel. Il recueillit les suffrages de 57.305 électeurs sur un total de 137.880 votants, alors que la majorité absolue s'élevait à 56.718 votants et que la moyenne des suffrages recueillis par la liste d'union républicaine - qui enleva les huit sièges en compétition était de 57.620.

Membre d'une liste dont le programme reprenait tous les thèmes de la droite classique - en politique étrangère : une France forte et une Allemagne désarmée ; - en politique intérieure : la répudiation de la lutte des classes, l'éloge de l'ordre et du travail, l'exigence du respect absolu des droits du père de famille, Louis s'intéresse essentiellement aux problèmes de l'enseignement et à ceux de l'Alsace-Lorraine.

Infatigable défenseur de l'orthodoxie et de la morale catholique traditionnelle, il s'éleva à l'occasion de la discussion budgétaire contre l'introduction de l'enseignement de la sociologie dans les écoles normales d'instituteurs. L'utilisation, pour cet enseignement, de manuels s'inspirant des théories de Durkheim et de Lévy-Bruhl excitait particulièrement son courroux. Les auteurs d'un manuel de psychologie en usage dans les écoles normales d'institutrices se voyaient également accusés par le vigilant ecclésiastique de tenter de jeter « la suspicion sur certains faits intimement liés au sentiment religieux » et de répandre une influence pernicieuse dans l'enseignement primaire.

En dehors de ces interventions, desquelles on peut rapprocher celle tendant à réclamer le retrait des bibliothèques scolaires d'Alsace-Lorraine d'ouvrages qui auraient, d'après lui, « blessé ouvertement la morale et la foi catholique », Louis se signale d'autre part à l'attention de ses collègues par quelques demandes tendant à relever les traitements et les pensions des fonctionnaires.

Le chanoine Louis ne se présente pas aux élections suivantes.




Né le 26 décembre 1862 à Montois-la-Montagne (Moselle)
Décédé le 10 mars 1944 à Vernaison (Rhône)

Député de la Moselle de 1924 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, Tome VI, p. 2305)

Le Chanoine Louis ne se présente plus à aucune élection après 1928 et décède à 81 ans, le 10 mars 1944, à Vemaison dans le Rhône