Jean-François Malizard
1848 - 1933
- Informations générales
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- Né le 11 septembre 1848 à Lyon (Rhône - France)
- Décédé le 15 octobre 1933 à Marsanne (Drôme - France)
1848 - 1933
Né le 11 septembre 1848 à Lyon (Rhône), mort le 15 octobre 1933 à Marsanne (Drôme). Député de la Drôme de 1903 à 1906.
D'origine lyonnaise, Jean-François Malizard est affecté comme engagé volontaire en 1870 à un corps de pontonniers du génie. Fixé à Valence, il y fonde un commerce de bijouterie, en même temps qu'il acquiert et qu'il gère en Ardèche un certain nombre de propriétés.
Très jeune, il s'intéresse à la politique et fait partie de plusieurs groupements. Dès la chute de l'Empire, en 1870, il s'était distingué par ses convictions républicaines. Par la suite, membre du comité qui patronne la candidature du républicain Madier de Montjau, il se fait l'ardent défenseur de la fondation du sou des écoles. En 1879, il prend part à la fondation de la Chambre syndicale des travailleurs réunis de Valence et de . Bourg-les-Valence. En mai 1882, il est élu conseiller municipal et devient maire de cette même ville de 1894 à 1896. Par la suite il en demeurera conseiller municipal.
En 1903, le député sortant, Maurice Faure, ayant été élu sénateur, des élections partielles furent organisées à Valence. Jean-François Malizard se présente, soutenu par le comité central d'action républicaine démocrate et sociale, partisan en particulier de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il enlève le siège au second tour de scrutin par 9.678 voix contre 7.712 à Paul Faure, ancien député, sur 24.718 inscrits et 17.659 votants. Durant ses trois années de vie parlementaire, il fut secrétaire du bureau et membre de diverses commissions. Il déposa une proposition de loi sur l'avancement des instituteurs et prit la parole essentiellement à propos des discussions budgétaires.
Aux élections de 1906, il n'obtint que 2.244 voix contre 5.333 à Dumont, élu au second tour avec 11.340 voix sur 25.802 inscrits et 19.632 votants.
Il termina ses jours à Valence, où il continua d'exercer sa profession de bijoutier et de gérer ses terres ardéchoises, tout en assumant un certain nombre de responsabilités sur le plan local : il fut président de l'association républicaine de Valence, président de la société de secours mutuels La Maternité et contribua à la fondation de la section des vétérans de Valence dont il devint président.
Il mourut le 19 octobre 1933 à Marsanne, à l'âge de 85 ans.