Auguste, Théodore Baudon
1848 - 1913
- Informations générales
-
- Né le 4 août 1848 à Mouy (Oise - France)
- Décédé le 22 octobre 1913 à Paris (Seine - France)
1848 - 1913
Né le 4 août 1848 à Mouy (Oise), mort le 22 octobre 1913 à Paris (Ve).
Député de l'Oise de 1897 à 1910.
Auguste Baudon, dont le père était médecin à Mouy et dont le grand-père avait été médecin militaire dans les armées de Napoléon 1er, fut lui aussi attiré par la médecine. Durant la campagne de 1870-1871, il sert dans les ambulances puis, ses études achevées, vient s'établir à Mouy. Il collabore à divers journaux locaux, devient maire de Mouy et conseiller général de l'Oise. il se présente à la députation lors de l'élection partielle qui a lieu le 28 février 1897, dans la première circonscription de Bauvais, à la suite du décès du docteur Lesage. Il est élu au deuxième tour de scrutin par 8.491 voix sur 16.714 votants contre 8.109 suffrages au docteur Hucher, maire de Beauvais. Aux élections générales du 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, il bat de nouveau le docteur Hucher qui se présente sous l'étiquette de candidat républicain. Membre du parti radical et du Conseil de l'ordre du Grand Orient de France, officier d'Académie, il siège à la Commission de l'enseignement, à celle des chemins de fer et présente le rapport sur le projet de loi déclarant d'utilité publique le chemin de fer de Méru à la Bosse.
Réélu aux élections générales du 27 avril 1902, toujours au premier tour de scrutin, par 9.324 voix contre 8.329 au docteur Hucher sur 17.972 votants, il fait partie des Commissions de la comptabilité, des associations et congrégations, de l'administration et des cultes et de l'hygiène publique. Favorable à la création d'une retraite pour les travailleurs, à l'extension du crédit agricole et à l'établissement d'un impôt progressif sur le revenu avec exonération pour les revenus inférieurs à 2.500 francs, il se prononce pour la dénonciation du Concordat, la liberté des cultes et publie plusieurs articles sur les rapports des Eglises et de l'Etat. Il conserve son siège aux élections générales du 6 mai 1906, toujours au premier tour de scrutin. Membre de la Commission de l'enseignement et de la Commission chargée d'examiner les documents saisis à la Nonciature, président de la Commission de comptabilité, il intervient à ce titre pour inviter la Chambre à adopter une proposition de loi majorant l'indemnité parlementaire (1906). La même année, il dépose une proposition de loi relative aux accidents dont sont victimes les pupilles de l'Assistance publique. Au cours de la discussion du Budget des Beaux-Arts de 1909, il demande la modernisation de la manufacture de Beauvais et des crédits pour l'établissement d'un catalogue des objets préhistoriques et archéologiques. L'archéologie est en effet son violon d'Ingres (son père qui s'y intéressait aussi avait mis à jour un cimetière franc à Angy et un cimetière gallo-romain à Villers-sous-Esquery). En 1910, il propose de créer un musée d'études de la préhistoire.
Aux élections générales. du 24 avril 1910, il obtient seulement 8.528 voix sur 18.074 votants et il est battu par le docteur Hucher qui en recueille 9.191. Il meurt trois ans plus tard en son domicile de la rue du Cardinal-Lemoine à Paris.