Lucien Mandeville
1838 - 1914
- Informations générales
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- Né le 1er juillet 1838 à Capsas (Tarn-et-Garonne - France)
- Décédé le 26 mai 1914 à Fronton (Haute-Garonne - France)
1838 - 1914
Né le 1er juillet 1838 à Campsas (Tarn-et-Garonne), mort le 26 mai 1914 à Fronton (Haute-Garonne).
Député de la Haute-Garonne de 1889 à 1898.
Ayant terminé en 1863 ses études à la Faculté de médecine de Toulouse, Lucien Mandeville vint s'installer à Fronton, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Toulouse, où il allait mener de pair des activités de médecin. de campagne et de propriétaire exploitant. Il devint en 1880 conseiller général de la Haute-Garonne ; il fut membre de la commission départementale et vice-président du Conseil général.
Il se présenta aux élections générales législatives de 1889 dans la 3e circonscription de Toulouse, en qualité de candidat républicain radical « indépendant de toute coterie politique ». Il déclarait dans sa profession de foi : « j'estime que si nous faisons de bonnes affaires, nous aurons fait de la bonne politique » et souhaiterait, en conséquence, que les questions purement politiques cèdent le pas aux questions économiques. Considérant que l'agriculture, base de la fortune publique, devait bénéficier d'une protection efficace, il réclamait l'abolition des traités libre-échangistes de 1860. Il demandait la diminution de l'impôt foncier, la suppression des octrois et de l'impôt sur les boissons.
Il fut élu dès le premier tour de scrutin, avec 9.630 voix sur 17.462 votants, son principal adversaire, Duboul, conservateur, recueillant 6.310 suffrages.
Il renouvela son succès lors des élections générales de 1893 en devançant, avec 7.645 voix contre 7.286 sur 15.645 votants, Montané, ancien député.
Pendant toute la durée de son mandat il ne prit part à aucun débat public et ne déposa aucun texte. Cette discrétion excessive semble avoir été l'une des causes de l'échec qu'il subit en 1898, face à Jean Cruppi, candidat de nuance gauche radicale : celui-ci l'emporta au premier tour de scrutin par 10.137 voix contre 6.224 sur 16.654 votants.
Après ce résultat malheureux, Lucien Mandeville qui cessa d'exercer, la même année, ses fonctions de conseiller général, mit un terme à sa vie politique.
Il mourut le 26 mai 1914 à Fronton, à l'âge de 76 ans.