Maurice, Emile, Marie Marchais

1878 - 1945

Mort pour la France

Informations générales
  • Né le 3 mai 1878 à Vannes (Morbihan - France)
  • Décédé le 4 janvier 1945 à Vannes (Morbihan - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Morbihan
Groupe
Gauche républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Morbihan
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Né le 3 mai 1878 à Vannes (Morbihan).

Député du Morbihan de 1919 à 1928.

Maurice Marchais, docteur en droit, exerçait la profession d'avocat. Il devient conseiller municipal de Vannes en 1908 et conseiller général du Morbihan la même année.

Tête de liste d'union républicaine aux élections législatives de 1919, il est élu député du Morbihan par 50.573 voix, l'emportant sur la liste d'union nationale des républicains indépendants et des conservateurs (45.912 voix) et la liste socialiste (7.961 voix). Réélu en 1924, il s'inscrit au groupe de la gauche radicale. Secrétaire de la commission d'administration générale, Maurice Marchais s'intéressa surtout aux réformes administratives et judiciaires. Les problèmes de la natalité retinrent également son attention. Il fut l'auteur d'un rapport favorable à la création obligatoire de maisons maternelles. Membre de la commission des travaux publics, il étudia essentiellement les progrès réalisables dans l'utilisation des forces hydrauliques.

En 1928, le scrutin d'arrondissement est rétabli et Maurice Marchais est battu dès le premier tour dans la 1re circonscription de Vannes par l'abbé Desgranges, élu avec 7.238 voix sur 13.498 votants contre 5.254. La personnalité du nouveau député est telle que Marchais abandonne désormais la compétition électorale.




Né le 3 mai 1878 à Vannes (Morbihan)
Décédé le 4 janvier 1945 à Vannes

Député du Morbihan de 1919 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2361)

Résistant et gaulliste de la première heure, Maurice Marchais qui avait, en public, qualifié le maréchal Pétain de « vieille ganache » se voit suspendre, puis révoquer de ses fonctions de maire de Vannes, le 16 février 1941. Devenu chef de la Résistance pour le Morbihan, il continue par ailleurs d'assurer la défense de nombreux résistants devant les tribunaux. Arrêté le 18 février 1944, le maire de Vannes sera libéré avec sa ville le 3 août suivant. Nommé maire par le Comité départemental de Libération, il meurt peu après des suites de son emprisonnement. Maurice Marchais a été déclaré « mort pour la France ».