Léon, Fleurisse, Désiré Marescaux
1874 - 1949
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Né le 27 février 1874 à Tourcoing (Nord).
Député du Nord de 1936 à 1942.
Léon Marescaux accède bien vite aux responsabilités publiques. Après avoir été élu conseiller municipal de Tourcoing, et adjoint au maire, puis vice-président de la chambre de commerce de sa région, il est désigné pour sa grande compétence comme conseiller au commerce extérieur de la France.
A Tourcoing, il s'occupe essentiellement des problèmes sociaux, ce qui le conduit à assumer la charge de vice-président de la commission des hospices.
Le 3 mai 1936, il se présente aux élections législatives, comme candidat de la gauche démocratique et radicale indépendante, dans la 9e circonscription de Lille. Il combat avec acharnement contre les candidats de l'avenir socialo-communiste qui préfigurent le Front populaire.
En ballottage au premier tour, il n'obtient que 9.131 voix contre 6.079 à Paris, 3.554 à Surmont, 5.017 à Casier, 796 à Benoit, 379 à Damagues et 107 à Goeseels. Il est élu au second tour par 13.584 voix contre 12.784 à Paris et 507 à Musin.
A la Chambre, conformément au programme développé devant ses électeurs, il s'intéresse particulièrement au travail, au commerce et à l'industrie. Il participe aux travaux des principales commissions intéressées dont il est membre et propose divers textes tendant à améliorer le droit commercial, tels que le renouvellement du bail des locataires atteints de forclusion, la protection de la dénomination « laine », la loyauté des transactions commerciales dans le commerce des fruits et légumes et la protection du commerce en détail de la chaussure.
Sa sollicitude l'amène à se pencher sur le sort des moins favorisés. C'est ainsi qu'il propose de laisser à la disposition des vieillards, des infirmes ou des incurables assistés ou hospitalisés, une part plus grande de leurs ressources, et de faire bénéficier les blessés de guerre de certaines dispositions de la législation sur les accidents du travail.
Ce dévouement lui vaut d'être chargé de nombreux rapports relatifs à des projets et propositions de loi de caractère social, industriel et commercial, puis d'être désigné comme vice-président de la commission du commerce et de l'industrie.
Prudemment, il se tient en dehors des grandes discussions politiques et suit à ce propos les grandes tendances de son parti.
C'est ainsi que le 10 juillet 1940, il votera la loi accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est resté depuis à l'écart de la vie politique, se consacrant exclusivement à ses activités professionnelles.
Il fut élevé à la dignité d'officier de la Légion d'honneur, après avoir reçu la croix de guerre.
Né le 27 février 1874 à Tourcoing (Nord)
Décédé le 25 mai 1949 à Paris
Député du Nord de 1936 à 1942
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2366)
Nommé maire de Tourcoing par le gouvernement de Vichy, le 24 novembre 1941, Léon Marescaux se retire à Paris après la Libération. N'ayant pas été relevé de son inéligibilité, il y meurt, quelques années plus tard, le 25 mai 1949, à l'âge de 75 ans.