Fernand Marquigny

1876 - 1942

Informations générales
  • Né le 24 juillet 1876 à Dom-le-mesnil (Ardennes - France)
  • Décédé le 30 octobre 1942 à Soissons (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Aisne
Groupe
Radical et radical-socialiste

Biographies

Né le 24 juillet 1876 à Dom-le-Ménil (Ardennes). Député de l'Aisne de 1924 à 1928.

Fernand Marquigny après ses études secondaires, s'inscrit à la faculté de droit qu'il quittera titulaire d'une licence et s'établit comme avoué à Soissons en 1901. Il se consacre très vite à la gestion des affaires publiques et est élu conseiller municipal des 1908.

Reconnaissant son dévouement, ses pairs le désigneront pour occuper le poste d'adjoint au maire en 1912 puis de maire en 1919. Ils lui renouvelleront leur confiance jusqu'à sa mort.

Il est bouleversé par les souffrances et les dommages endurés par la population pendant la guerre qui vient de s'achever et se présente aux élections législatives du 16 novembre 1919 sur une liste d'union républicaine qui se propose d’œuvrer pour la reconstitution des pays dévastés, sous la conduite de Albert Hauet. Il obtient 27.215 voix, ce qui ne lui permet pas d'être élu en raison du mode de scrutin en vigueur. En 1920 cependant, il a la satisfaction d'être élu conseiller général de Soissons. Le 11 mai 1924, il se représente, cette fois en se séparant d'Albert Hauet auquel il préfère son second de liste, Léon Accambray qui prend la tête de la liste du bloc des gauches, parti radical et radical-socialiste et parti socialiste. Lui-même obtient d'ailleurs pour se présenter 535 mandats sur 900 au congrès radical de l'Aisne en mars 1924. 35.942 voix se portent sur son nom et il est élu.

Dès son élection, il s'inscrit au groupe radical et radical-socialiste.

En dépit du temps qu'il consacre à la reconstruction de sa ville presque entièrement détruite par la guerre, il participe à l'activité du Parlement, et notamment aux travaux de la commission des régions libérées et de la commission de la législation civile et criminelle. Il est chargé de nombreux rapports et avis divers, mais se consacre pour l'essentiel, et par fidélité à ses engagements électoraux, à tous les projets intéressant la situation des régions dévastées, la reconstruction, et l'indemnisation des dommages de guerre. Il se représente au premier tour des élections législatives de l'Aisne le 22 avril 1928 dans la circonscription de Soissons.

Mais le nouveau mode de scrutin lui est moins favorable et il n'obtient que 4.283 voix contre 4.515 à Georges Monnet, S.F.I.O., et 5.652 à M. Ferté, député sortant, U.R.D. Il se retire de la compétition au second tour et ne se représente plus pour se consacrer exclusivement à sa ville et à ses affaires.




Né le 24 juillet 1876 à Dom-le-Menil (Ardennes)
Décédé le 30 octobre 1942 à Soissons (Aisne)

Député de l'Aisne de 1924 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2378, 2379)

Maintenu dans ses fonctions de maire de Soissons pendant l'occupation, Fernand Marquigny meurt d'une crise cardiaque, le 30 octobre 1942, à l'âge de 66 ans.