Jean Martin

1863 - 1926

Informations générales
  • Né le 16 août 1863 à Dommartin (Nièvre - France)
  • Décédé le 21 octobre 1926 à Vitry-sur-seine (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 21 octobre 1926
Département
Seine
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 16 août 1863 à Dommartin (Nièvre), mort le 21 octobre 1926 à Vitry-sur-Seine (Seine). Député de la Seine de 1924 de 1926.

Son père, tisseur, l'envoie très jeune à Paris où il exerce la profession d'apprêteur sur étoffes jusqu'en 1892, puis celle de comptable jusqu'en 1919.

Il se lance tout de suite dans l'action politique, très soucieux d'améliorer le sort des classes laborieuses et des plus déshéritées, et adhère au parti socialiste.

En 1896, il est élu conseiller municipal de Vitry, qui le désigne comme premier adjoint pendant la guerre 1914-1918.

Il se présente avec succès au Conseil général de la Seine en 1904, qui le porte à la vice-présidence en 1916 puis à la présidence en 1919.

Le 16 novembre 1919, il se présente aux élections législatives dans la 4e circonscription de la Seine en troisième position sur la liste du parti socialiste, conduite par Pierre Laval. Il n'obtient que 113.728 voix et n'est pas élu.

Il aura plus de chance le 11 mai 1924 et est élu avec 94.143 voix en troisième position sur la liste du cartel des gauches, également menée par Pierre Laval. A la Chambre, il s'inscrit au groupe du parti socialiste.

Il se préoccupera surtout des questions d'assistance sociale, des familles nombreuses, des assurances sociales et de l'hygiène publique, et devient membre de la commission du travail.

La mort qui le frappe à l'âge de 63 ans, le 21 octobre 1926, ne lui permettra pas d'accomplir intégralement son mandat.

Il a laissé à ses collègues l'image d'un travailleur acharné, se consacrant à la défense des libertés ouvrières et à la cause de son parti avec une simplicité et une modestie qui lui avaient valu de solides amitiés.