Edouard Mathis

1860 - 1926

Informations générales
  • Né le 8 décembre 1860 à Ville-sur-illon (Vosges - France)
  • Décédé le 14 octobre 1926 à Nancy (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Vosges
Groupe
Entente républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 14 octobre 1926
Département
Vosges
Groupe
Union républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 8 décembre 1860 à Ville-sur-Illon (Vosges), mort le 14 octobre 1926 à Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Député des Vosges de 1919 à 1926.

Edouard Mathis, licencié en droit, était inscrit au barreau de la Cour de Nancy ; mais il abandonna sa robe d'avocat après la mort de son père pour venir diriger une vaste exploitation agricole dans sa commune natale, à Ville-sur-Illon, dont il deviendra bientôt le maire.

Il se présenta pour la première fois aux élections de 1914 dans la circonscription de Mirecourt, mais fut battu par Marc Mathis élu avec 7.292 voix sur 13.601 votants, obtenant lui-même 5.687 suffrages.

Il fut élu le 16 novembre 1919 aux élections législatives avec 35.695 suffrages et réélu le 11 mai 1924 avec 34.343 voix.

Pendant ces deux législatures, il fit partie de l'entente républicaine démocratique.

En 1919, le programme de ce parti était essentiellement bâti autour de l'idée de paix : paix extérieure et paix sociale. Il préconisait plus précisément une stricte politique fiscale (création d'un impôt venant s'ajouter à l'impôt sur le revenu et frappant la richesse dans ses manifestations extérieures) ; une diminution du temps de service militaire actif, avec formation d'une armée constituée par des engagements volontaires ; des mesures en faveur des familles nombreuses ; le vote familial, le droit de vote pour les femmes, l'organisation complète de la représentation proportionnelle.

A la Chambre, Edouard Mathis fut membre de la commission du travail. Son second mandat fut brutalement interrompu par sa mort qui survint à Nancy le 14 octobre 1926.