Georges Maurisson

1883 - 1967

Informations générales
  • Né le 22 mars 1883 à Theil-sur-vanne (Yonne - France)
  • Décédé le 12 novembre 1967 à Vaux-sur-lunain (Seine-et-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Loiret
Groupe
Entente républicaine démocratique

Biographies

Né le 22 mars 1883 à Theil sur vanne (Yonne). Député du Loiret de 1919 à 1924.

Georges Maurisson fréquenta l'Ecole des sciences politiques et s'inscrivit au barreau. Cet avocat à la cour d'appel de Paris avait présidé la Fédération des étudiants et s'était déjà fait une réputation en portant la parole à la Conférence Tronchet, à l'Alliance française, à l'Action coloniale et maritime, aux universités populaires et dans les sociétés mutualistes.

Blessé une première fois, le 1er septembre 1914, le sergent Maurisson refusa de se laisser évacuer. Le 21 septembre, près de Soissons, il fut grièvement atteint de deux éclats d'obus. Abandonné sur le terrain, il fut fait prisonnier. Rapatrié comme grand blessé à la fin de l'année 1915, il fut nommé délégué général de l'union fraternelle des blessés de la grande guerre et secrétaire de l'Amicale des rapatriés d'Allemagne.

En 1919, il fut élu, à la plus forte moyenne, député du Loiret sur la liste d'union républicaine démocratique, obtenant 32.036 voix sur 78.215 votants et 76.320 suffrages exprimés.

A la Chambre des députés, il siégea notamment à la commission de l'enseignement et des beaux-arts. Il s'intéressa à la fois aux questions culturelles et d'éducation et au sort des victimes de la grande guerre. C'est ainsi qu'il déposa une proposition de loi relative aux nominations et promotions dans l'ordre de la Légion d'honneur à l'occasion de la célébration du troisième centenaire de la naissance de Molière. Il présenta également un avis sur le projet de loi tendant à autoriser le ministre de l'Instruction publique à engager une dépense de 13.500.000 francs à titre de subvention à l'Université de Paris pour l'exécution de la convention conclue entre ladite Université et la ville de Paris, à l'effet de créer une cité universitaire sur les bastions 81, 82 et 83 de l'ancienne enceinte fortifiée de Paris. Il prit également part à la discussion des projets de loi budgétaires pour les exercices 1921 et 1922, intervenant à cette occasion en faveur de la création d'une chaire d'orthopédie à la Faculté de médecine de Paris. Par ailleurs, il manifesta à plusieurs reprises son intérêt pour les victimes de guerre.

Il rapporta le projet de loi ayant pour objet de réserver des emplois aux anciens militaires pensionnés pour infirmités de guerre, ainsi qu'aux veuves et orphelins de guerre ; il fut également l'auteur d'un rapport sur la proposition de loi de M. Tranchand et plusieurs de ses collègues tendant à étendre aux titulaires d'un emploi, nommés en vertu de la loi du 17 avril 1916, le bénéfice des dispositions contenues aux paragraphes 7 et 8 de l'article 13 de la loi du 30 janvier 1923. Enfin, il rapporta, en 1920, le projet de loi ayant pour objet d'ordonner la translation des restes du soldat inconnu.

Il avait été élu secrétaire de la Chambre en 1919.




Né le 22 mars 1883 à Theil-sur-Vanne (Yonne)
Décédé le 12 novembre 1967 à Vaux-sur-Lunain (Seine-et-Marne)

Député du Loiret de 1919 à 1924

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2415)

Après 1924, Georges Maurisson n'exerce plus d'activité politique.

Il décède le 12 novembre 1967 à Vaux-sur-Lunain (Seine-et-Marne)