Théophile Trédolat-Maymac dit Maymac

1842 - 1916

Informations générales
  • Né le 18 novembre 1842 à Montredon (Tarn - France)
  • Décédé le 24 janvier 1916 à Alençon (Orne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 18 novembre 1842 à Montredon (Tarn), mort le 24 janvier 1916 à Alençon (Orne). Député du Loir-et-Cher de 1898 à 1902.

Théophile Maymac fit ses études à Bordeaux puis à Tulle. Admissible à l'Ecole normale supérieure, il fut ensuite élève de l'Ecole des chartes. Mais c'est finalement vers les études juridiques qu'il se tourna. Il fit son droit et devint avocat. Inscrit au barreau de Blois, il y plaida avec succès dans diverses affaires d'assises. En 1875, il se fixa à Romorantin, en Loir-et-Cher, où il exerça pendant trente ans la profession d'avocat avoué.

Elu conseiller municipal en 1882, maire en 1895 et conseiller d'arrondissement, son administration active a complètement changé l'aspect de Romorantin, où il fit effectuer notamment de grands travaux d'assainissement et d'embellissement et contribua à l'extension donnée aux services hospitaliers.

Il fut élu député aux élections législatives de 1898, le 8 mai, au premier tour, par 8.877 voix contre 5.431 à Jullien, député sortant, sur 14.731 votants. Il s'inscrivit au groupe de l'union progressiste. Juriste éminent, il s'est affirmé partisan de la réforme des lois de procédure. Il déposa également une proposition de loi tendant à accorder la franchise postale aux hospitalisés indigents.

Battu aux élections de 1902, il continua d'exercer ses fonctions d'avoué jusqu'en 1909, date à laquelle il fut nommé juge de paix à Alençon. Officier d'académie, il faisait partie de plusieurs commissions locales et dirigeait un journal républicain, le Courrier de la Sologne.

Il devait mourir à Alençon le 24 janvier 1916 à l'âge de 74 ans.