François Mercier
1891 - 1963
Né le 5 janvier 1891 à Mont-Cenis (Saône-et-Loire)
Décédé le 22 décembre 1963 au Creusot (Saône-et-Loire)
Membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante (Saône-et-Loire)
Conseiller de la République de Saône-et-Loire de 1946 à 1948
François Mercier est ouvrier métallurgiste aux usines Schneider du Creusot lorsque la guerre est déclarée en 1914. Au retour du combat, il est décoré de la croix de guerre. En 1927, François Mercier reconstitue le syndicat des métaux du Creusot qui avait disparu. Avec cet engagement syndical, il manifeste sa volonté de défendre les intérêts des ouvriers. Puis il devient conseiller municipal de Saint-Firmin en 1935. Déchu par le gouvernement de Vichy, il est interné politique le 7 juin 1940. A la Libération, François Mercier est vice-président du comité local de libération du Creusot et vice-président du comité d'épuration du Creusot. A partir d'avril 1945, il rejoint le conseil municipal de sa ville, avant de devenir adjoint au maire.
François Mercier est élu député de Saône-et-Loire à la première Assemblée nationale constituante en octobre 1945 puis à la seconde assemblée en juin 1946. Il ne se présente pas aux élections à la première législature de l'Assemblée nationale, mais sollicite des grands électeurs de Saône-et-Loire son élection au Conseil de la République en novembre 1946. Elu, il rejoint le groupe communiste.
A son arrivée au Palais du Luxembourg, il est nommé membre de la Commission de la défense nationale et de la commission de la production industrielle. François Mercier intervient lors d'une séance sur le statut juridique des centres techniques industriels. Puis il dépose deux amendements en faveur d'une représentation tripartite au sein du conseil d'administration et d'une intervention du conseil supérieur de la recherche scientifique dans les nominations du conseil d'administration.
Aux élections du 7 novembre 1948, il n'est pas réélu au Conseil de la République, la liste d'union républicaine et résistante qu'il conduit n'obtenant aucun des trois sièges. Il sera candidat sans plus de succès à l'élection partielle du 30 septembre 1951, et à celles du 18 mai 1952 et du 8 juin 1958.