Camille, Joseph, Nicéphore Mermod

1878 - 1967

Informations générales
  • Né le 12 octobre 1878 à Martignat (Ain - France)
  • Décédé le 11 août 1967 à Martignat (Ain - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Ain
Groupe
Entente républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 28 janvier 1934 au 31 mai 1936
Département
Ain
Groupe
Fédération républicaine

Biographies

Né le 12 octobre 1878 à Martignat (Ain).

Député de l'Ain de 1919 à 1924 et de 1934 à 1936.

Issu d'une famille d'industriels de la région de Nantua, industriel lui-même, Camille Mermod n'avait eu aucune activité politique jusqu'aux élections générales de novembre 1919. La Chambre de commerce de Bourg constitua alors une « liste de combattants et d'intérêts économiques » dont firent partie notamment son président, le minotier J. Bernier et son vice-président, Mermod - qui fut tête de liste -, de Monicault, ingénieur agronome et Fribourg, ancien professeur agrégé. La liste d'union républicaine, démocratique et radicale présentait trois députés sortants : Chanel, Messimy et Crepel, dont aucun ne sera réélu. Les électeurs apportèrent une moyenne de 29.692 voix à la liste conduite par Mermod qui eut 4 élus sur 6 sièges à pourvoir. Lui-même obtint 30.181 suffrages. Sur la liste radicale, seul Antoine Blanc - lui aussi industriel - fut élu avec 18.984 voix et sur la liste socialiste, Nicod, journaliste, avec 18.932 voix.

A la Chambre, Mermod s'inscrivit au groupe de l'entente républicaine démocratique et fit partie de la commission du commerce et de l'industrie et de celle des mines et de la force motrice, puis de la commission de l'armée. Au cours de cette législature, il rapporta le projet de loi portant déclassement de la place de Condé sur Escaut et fut élu conseiller général de Nantua.

Aux élections générales des 11 et 26 mai 1924, il conduisit la liste d'union républicaine et de concorde nationale. Celle-ci, avec une moyenne de 25.000 voix, n'eut cette fois qu'un seul élu, le colistier de Mermod, de Monicault : une partie des voix qu'elle avait obtenues en 1919 était sans doute allée à la liste du cartel des gauches dont faisait partie un autre ancien colistier de Mermod, Fribourg. Cette liste, avec 38.000 voix, eut quatre élus. Mermod se représenta dans la circonscription de Nantua-Gex aux élections générales de 1928, contre Paul Painlevé, alors ministre de la Guerre. Il n'obtint que 5.031 voix contre 8.377 à Painlevé et 3.423 au communiste Nicod. Il se maintint cependant mais au second tour il n'eut plus que 325 voix contre 10.242 à Painlevé et 3.477 à Nicod et 920 bulletins nuls.

Il ne se représenta pas aux élections législatives de 1932, mais Painlevé étant décédé en octobre 1933, il posa sa candidature à l'élection partielle du 21 janvier 1934, qui ne réunit pas moins de sept candidats. Ayant obtenu 3.991 voix au premier tour sur 14.183 suffrages exprimés, il se maintint et fut élu au second tour, à la majorité relative par 5.500 voix sur 15.214 votants.

Il fit alors partie de la commission de l'armée et de la commission des douanes.

Aux élections générales de 1936, il vint en tête au premier tour avec 5.612 voix contre 5.144 au communiste Nicod, maire d'Oyonnax, sur 15.884 suffrages exprimés, mais il fut battu au second tour par celui-ci avec 9.009 voix contre 7.506 et 287 bulletins divers.

Camille Mermod abandonna alors la carrière politique.




Né le 12 octobre 1878 à Martignat (Ain)
Décédé le 11 août 1967 à Martignat

Député de l'Ain de 1919 à 1924 et de 1934 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2441, 2442)

Pendant l'Occupation, Camille Mermod exerce les fonctions de commissaire du pouvoir du régime de Vichy dans la subdivision de Blois. Après la Libération, il se retire à Martignat.